• Appelés à la gloire !

    Le lundi de la 2e semaine de l'Avent
    Calendrier romain ordinaire

    St Damase | Ste María Maravillas de Jesús - fondatrice († 1974) | En savoir plus

    Lundi 11 Décembre

    Livre d'Isaïe 35,1-10.

    Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose,
    qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! La gloire du Liban lui est donnée, la splendeur du Carmel et du Sarone. On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu.
    Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent,
    dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. »
    Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds.
    Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride.
    La terre brûlante se changera en lac, la région de la soif, en eaux jaillissantes. Dans le séjour où gîtent les chacals, l’herbe deviendra des roseaux et des joncs.
    Là, il y aura une chaussée, une voie qu’on appellera « la Voie sacrée ». L’homme impur n’y passera pas – il suit sa propre voie – et les insensés ne viendront pas s’y égarer.
    Là, il n’y aura pas de lion, aucune bête féroce ne surgira, il ne s’en trouvera pas ; mais les rachetés y marcheront.
    Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient.

    Psaume 85(84),9ab.10.11-12.13-14.

    J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
    Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple et ses fidèles.
    Son salut est proche de ceux qui le craignent,
    et la gloire habitera notre terre.

    Amour et vérité se rencontrent,
    justice et paix s'embrassent ;
    la vérité germera de la terre
    et du ciel se penchera la justice.

    Le Seigneur donnera ses bienfaits,
    et notre terre donnera son fruit.
    La justice marchera devant lui,
    et ses pas traceront le chemin.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,17-26.

    Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons.
    Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus.
    Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.
    Voyant leur foi, il dit : « Homme, tes péchés te sont pardonnés. »
    Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ?»
    Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit : « Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?
    Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés te sont pardonnés”, ou dire : “Lève-toi et marche” ?
    Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés, – Jésus s’adressa à celui qui était paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta maison. »
    À l’instant même, celui-ci se releva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu.
    Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ! »


    Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)
    pape et docteur de l'Église
    Livre XII, SC 212 (Morales sur Job, trad. A. Bocognano, éd. du Cerf, 1974 ; p. 175-177 ; rev.)

    Appelés à la gloire !

    « Tu m’appelleras et je te répondrai. » (Jb 14,15 Vg) (…), Job est en droit d’ajouter  « Tu tendras ta main droite à l’œuvre de tes mains. » (…) La créature humaine, en effet, par cela même qu’elle est créature, porte en elle la possibilité de sombrer au-dessous d’elle-même, mais l’homme a reçu de Celui qui l’a formé la faveur d’être emporté au-dessus de lui-même par la contemplation, et d’être maintenu en lui-même par son incorruption. Pour ne pas sombrer au-dessous d’elle-même, et pour subsister dans l’incorruption, c’est donc par la main droite de Celui qui donne la vie que la créature est élevée jusqu’à l’état d’immutabilité.

    La main droite de Dieu peut aussi désigner le Fils, parce que « tout a été fait par lui. » (Jn 1,3) Dieu tout-puissant a donc tendu sa main droite à l’œuvre de ses mains, parce que c’est pour élever jusqu’au monde d’en haut le genre humain abattu et gisant dans l’abîme qu’il a envoyé son fils unique incarné. Et c’est son incarnation qui nous a permis, après être tombés par notre volonté dans la corruption, de pouvoir répondre à Dieu qui nous appelle un jour à la gloire de l’incorruptibilité.

    Qui pourrait alors mesurer la largesse de la miséricorde divine quand elle conduit à cette merveilleuse gloire l’homme après sa faute ? Dieu mesure le mal que nous faisons et cependant par la grâce de sa bonté, miséricordieusement il nous pardonne.

    « Tu es un Dieu qui se cache. »

    Isaïe 45, 15

    frère Olivier Catel

    frère Olivier Catel

    Jérusalem - Oxford

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    Salle d'attente

    J’ai un problème. Je suis impatient et je suis inquiet de nature. Autant dire que dans la salle d’attente du médecin, je vis toujours un moment désagréable. Je suis entouré de gens qui sont malades, je ne sais pas trop ce que le médecin va me trouver et, en plus, il va falloir courir chez le pharmacien, rester alité en attendant que ça se passe. Encore une autre attente. L’angoisse… de quoi sera fait demain ?

    Le temps de l’avent est bien une attente, mais, ouf ! une attente heureuse. Avec un peu de chance, dans cette salle d’attente de Noël, je suis entouré d’une communauté qui me porte et qui me permet de vivre des instants de communion. Je sais ce qui va se passer de l’autre côté de la porte : je vais rencontrer le Christ, le meilleur des médecins, qui me guérira de toute maladie, qui me libérera de mon impatience et de mon inquiétude. Je vais courir, mais courir pour aller à la crèche, comme les bergers, et pour annoncer la bonne nouvelle du Sauveur descendu parmi nous. 

    Cette attente est une attente unique, à nulle autre pareille ; une attente pleine d’espérance et de confiance. Le Seigneur est bien venu il y a deux mille ans dans notre chair ; il vient encore aujourd’hui dans nos vies, et son retour est tout proche. Mais d’ailleurs, est-ce que j’attends vraiment son retour ? C’est une autre question… Vivons déjà les quelques jours qui nous séparent de Noël dans cet esprit de joie, d’espérance et de libération.

    Avent dans la ville
    Méditation du jour

     

     

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