• Au milieu de la nuit

    Le jeudi de la 21e semaine du temps ordinaire
    Calendrier ordinaire

    St Louis IX | St Joseph Calasanz - prêtre et fond. († 1648) | En savoir plus

    Jeudi 25 Août

    Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-9.

    Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être apôtre du Christ Jésus, et Sosthène notre frère,
    à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus et sont appelés à être saints avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre.
    À vous, la grâce et la paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ.
    Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus ;
    en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la parole et de la connaissance de Dieu.
    Car le témoignage rendu au Christ s’est établi fermement parmi vous.
    Ainsi, aucun don de grâce ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ.
    C’est lui qui vous fera tenir fermement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ.
    Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.

    Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7.

    Chaque jour je te bénirai,
    je louerai ton nom toujours et à jamais.
    Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
    à sa grandeur, il n'est pas de limite.

    D'âge en âge, on vantera tes œuvres,
    on proclamera tes exploits.
    Je redirai le récit de tes merveilles,
    ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

    On dira ta force redoutable ;
    je raconterai ta grandeur.
    On rappellera tes immenses bontés ;
    tous acclameront ta justice.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 24,42-51.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
    « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
    Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
    Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
    Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
    Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
    Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
    Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”,
    et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes,
    alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas,
    il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »



    Saint Bernard (1091-1153)
    moine cistercien et docteur de l'Église
    Sermon 1 pour l'Avent (in Lire la Bible avec les Pères, t. 6 Isaïe, coll. Écriture sainte; trad. Sr. Isabelle de la Source; Éd. Mediaspaul 2005, p. 137)

    Au milieu de la nuit

    Quand le Sauveur est-il venu ? Il n'est pas venu au commencement du temps, ni au milieu, mais à la fin. Et cela, il ne l'a pas fait sans raison. Mais très sagement, la Sagesse divine, qui n'ignorait pas que les fils d'Adam sont portés à l'ingratitude, a disposé qu'elle ne leur apporterait ses premiers secours que lorsqu'ils seraient dans le plus grand besoin.

    Déjà, en vérité, « le soir tombait et le jour baissait », « le soleil de la justice » avait à peu près disparu (Lc 24,29; Ml 3,20) ; il ne répandait plus sur terre qu'une lueur incertaine et une faible chaleur. De fait, la lumière de la connaissance de Dieu s'était bien amoindrie et la chaleur de la charité refroidie, par suite de l'iniquité croissante (Mt 24,12). Il n'y avait plus d'apparition d'anges, plus d'oracles de prophètes ; ils avaient pris fin, comme vaincus par le désespoir devant l'extrême endurcissement des hommes et leur obstination. C'est alors que le Fils affirma : « Maintenant je dis : Voici que je viens » (Ps 39,8). Oui, à l'heure où tout reposait en silence et que la nuit était au milieu de sa course, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est descendue du ciel, de son trône royal (Sg 18,14). Comme le dit l'apôtre Paul : « Quand est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils » (Ga 4,4).

     

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