• Beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée,

    2e Semaine: Jeudi

    • Jour liturgique : Temps ordinaire - 
    • Lecture du premier livre de Samuel

      En ces jours-là,
          au retour de l’armée,
      lorsque David revint après avoir tué le Philistin,
      les femmes sortirent de toutes les villes d’Israël
      à la rencontre du roi Saül
      pour chanter et danser au son des tambourins,
      des cris de joie et des cymbales.
          Les femmes dansaient en se renvoyant ce refrain :
      « Saül a tué ses milliers,
      et David, ses dizaines de milliers. »
          Saül le prit très mal et fut très irrité.
      Il disait :
      « À David on attribue les dizaines de milliers,
      et à moi les milliers ;
      il ne lui manque plus que la royauté ! »
          Depuis ce jour-là, Saül regardait David avec méfiance.

          Saül dit à son fils Jonathan et à tous ses serviteurs
      son intention de faire mourir David.
      Mais Jonathan, le fils de Saül, aimait beaucoup David
          et il alla le prévenir :
      « Mon père Saül cherche à te faire mourir.
      Demain matin, sois sur tes gardes,
      mets-toi à l’abri, dissimule-toi.
          Moi, je sortirai et je me tiendrai à côté de mon père
      dans le champ où tu seras.
      Je parlerai de toi à mon père,
      je verrai ce qu’il en est et je te le ferai savoir. »
          Jonathan fit à son père Saül l’éloge de David ;
      il dit :
      « Que le roi ne commette pas de faute
      contre son serviteur David,
      car lui n’a commis aucune faute envers toi.
      Au contraire, ses exploits sont une très bonne chose pour toi.
          Il a risqué sa vie, il a frappé à mort Goliath le Philistin,
      et le Seigneur a donné une grande victoire à tout Israël :
      tu l’as vu et tu en as été heureux.
      Pourquoi donc commettre une faute
      contre la vie d’un innocent,
      en faisant mourir David sans motif ? »
          Saül écouta Jonathan et fit ce serment :
      « Par le Seigneur vivant,
      il ne sera pas mis à mort ! »
          Alors Jonathan appela David
      et lui répéta tout ce que le roi avait dit.
      Puis il le conduisit à Saül,
      et David reprit sa place comme avant.

                  – Parole du Seigneur.

    • Refrain psalmique : (Ps 55, 5bc)

      Sur Dieu, je prends appui :
      plus rien ne me fait peur.

      Pitié, mon Dieu ! Des hommes s’acharnent contre moi ;
      tout le jour, ils me combattent, ils me harcèlent.
      Ils s’acharnent, ils me guettent tout le jour ;
      mais là-haut, une armée combat pour moi.

      Toi qui comptes mes pas vagabonds,
      recueille en tes outres mes larmes.
      Le jour où j’appellerai, mes ennemis reculeront ;
      je le sais, Dieu est pour moi.

      Sur Dieu dont j’exalte la parole,
      sur Dieu, je prends appui :
      plus rien ne me fait peur !
      Que peuvent sur moi des humains ?

      Mon Dieu, je tiendrai ma promesse,
      je t’offrirai des sacrifices d’action de grâce ;
      car tu m’as délivré de la mort
      et tu préserves mes pieds de la chute.

    • Acclamation : (2 Tm 1, 10)

      Alléluia. Alléluia. 
      Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
      il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
      Alléluia.

      Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

      En ce temps-là,
          Jésus se retira avec ses disciples près de la mer,
      et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
          De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie,
      et de la région de Tyr et de Sidon
      vinrent aussi à lui une multitude de gens
      qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
          Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition
      pour que la foule ne l’écrase pas.
          Car il avait fait beaucoup de guérisons,
      si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal
      se précipitaient sur lui pour le toucher.
          Et lorsque les esprits impurs le voyaient,
      ils se jetaient à ses pieds et criaient :
      « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
          Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

                  – Acclamons la Parole de Dieu.

    • «Beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon»

      Abbé Melcior QUEROL i Solà 
      (Ribes de Freser, Girona, Espagne)

      Aujourd'hui, le baptême encore tout récent de Jean dans les eaux du Jourdain devrait nous rappeler la force de conversion de notre propre baptême. Nous avons tous été baptisés en un seul Seigneur, une seule foi, «un seul Esprit pour former un seul corps» (1Co 12,13). Voici l'idéal d'unité: ne former qu'un seul corps, être dans le Christ une seule chose, pour que le monde croie.

      Dans l'Évangile du jour nous voyons «beaucoup de gens, venus de la Galilée» et beaucoup d'autres gens encore (cf. Mc 3,7-8) qui s'approchent du Seigneur. Et Lui les accueille tous; à tous, sans exception, il fait du bien. Nous devons avoir cela très présent à l'esprit durant la semaine pour l'unité des chrétiens.

      Prenons conscience de ce que, tout au long des siècles, les chrétiens se sont divisés en catholiques, orthodoxes, anglicans, luthériens et toute une kyrielle de confessions chrétiennes. Péché historique contre l'une des notes essentielles de l'Église: son unité.

      Mais atterrissons dans notre réalité ecclésiale d'aujourd'hui. Celle de notre diocèse, celle de notre paroisse. Celle de notre groupe de chrétiens. Sommes-nous réellement une seule chose? Notre relation d'unité est-elle un motif de conversion pour ceux qui sont éloignés de l'Église? «Que tous soient un, pour que le monde croie» (Jn 17,21), demande Jésus au Père. C'est çà le défi. Que les païens voient comment se fréquentent des croyants qui, réunis par l'Esprit Saint dans l'Église du Christ, ont un seul coeur et une seule âme (cf. Ac 4,32-34).

      Rappelons que comme fruit de l'Eucharistie, en même temps que l'union de chacun avec Jésus, doit se manifester l'unité de l'Assemblée puisque nous nous nourrissons du même Pain pour être un seul corps. Ce que les sacrements signifient, la grâce qu'ils contiennent, exigent par conséquent des gestes de communion envers les autres. Nous nous convertissons à l'unité trinitaire (don qui vient d'en-haut) et notre sanctification ne peut éviter les gestes de communion, de compréhension, d'accueil et de pardon envers les autres.

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