• C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez

    Le mercredi de la 12e semaine du temps ordinaire
    Calendrier romain ordinaire

    St Irénée de Lyon | Bse Maria Pia Mastena - vierge et fond. († 1951) | En savoir plus

    Mercredi 28 Juin

    Livre de la Genèse 15,1-12.17-18a.

    En ces jours-là, la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision : « Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. »
    Abram répondit : « Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. »
    Abram dit encore : « Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
    Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram : « Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. »
    Puis il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » Et il déclara : « Telle sera ta descendance ! »
    Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste.
    Puis il dit : « Je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage. »
    Abram répondit : « Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir que je l’ai en héritage ? »
    Le Seigneur lui dit : « Prends-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. »
    Abram prit tous ces animaux, les partagea en deux, et plaça chaque moitié en face de l’autre ; mais il ne partagea pas les oiseaux.
    Comme les rapaces descendaient sur les cadavres, Abram les chassa.
    Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur Abram, une sombre et profonde frayeur tomba sur lui.
    Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les morceaux d’animaux.
    Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram en ces termes : « À ta descendance je donne le pays que voici, depuis le Torrent d’Égypte jusqu’au Grand Fleuve, l’Euphrate. »

    Psaume 105(104),1-2.3-4.6-7.8-9.

    Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
    annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
    chantez et jouez pour lui,
    redites sans fin ses merveilles.

    Glorifiez-vous de son nom très saint :
    joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
    Cherchez le Seigneur et sa puissance,
    recherchez sans trêve sa face.

    Vous, la race d'Abraham son serviteur,
    les fils de Jacob, qu'il a choisis.
    Le Seigneur, c'est lui notre Dieu :
    ses jugements font loi pour l'univers.

    Il s'est toujours souvenu de son alliance,
    parole édictée pour mille générations :
    promesse faite à Abraham,
    garantie par serment à Isaac.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,15-20.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces.
    C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ?
    C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais.
    Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits.
    Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu.
    Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »


    Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)
    abbé
    Les « instruments des bonnes œuvres » (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 177-178 ; rev.)

    « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Mt 7,16)

    Est-ce que nos œuvres ne sont pas nôtres ? Certainement, puisque c’est nous qui agissons ; mais ces œuvres ne sont bonnes que si nous les accomplissons, mus par la grâce, dans la foi et l’amour du Christ.

    Nous sommes les branches, le Christ est la racine. Est-ce la racine qui porte les fruits ? Non, c’est la branche, c’est nous ; mais la branche, en tant que unie par le tronc à la racine et tirant la sève de la racine ; nous, en tant que unis au Christ Jésus et puisant la grâce en lui. Si, à la vue d’une branche couverte de beaux fruits, nous croyons qu’ils sont produits par la branche, abstraction faite de l’union de celle-ci à la racine, nous sommes dans l’erreur ; la branche ne les produit qu’en allant puiser dans la racine le suc nécessaire à leur formation. Ainsi en va-t-il de nous ; ne l’oubliez jamais : la grâce du Christ Jésus est la racine ; et la branche séparée du tronc, de la racine, est une branche morte : tel est notre sort, si nous ne demeurons pas unis au Christ par la grâce.

    Cette union comprend d’ailleurs une infinité de degrés ; plus elle sera vive, forte, c'est-à-dire, moins il y aura en nous d’obstacles à la grâce, et plus notre foi et notre amour seront profonds, plus nombreux aussi seront les fruits que nous porterons.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :