• Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits

    Le mercredi de la 5e semaine de Pâques 
    Calendrier ordinaire

     

    St Jean I | St Félix de Cantalice - religieux o.f.m. cap. († 1587) | En savoir plus

    Mercredi 18 Mai 

    Livre des Actes des Apôtres 15,1-6.

    En ces jours-là, des gens, venus de Judée à Antioche, enseignaient les frères en disant : « Si vous n’acceptez pas la circoncision selon la coutume qui vient de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. » 
    Cela provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion engagée par Paul et Barnabé contre ces gens-là. Alors on décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question. 
    L’Église d’Antioche facilita leur voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie en racontant la conversion des nations, ce qui remplissait de joie tous les frères. 
    À leur arrivée à Jérusalem, ils furent accueillis par l’Église, les Apôtres et les Anciens, et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux. 
    Alors quelques membres du groupe des pharisiens qui étaient devenus croyants intervinrent pour dire qu’il fallait circoncire les païens et leur ordonner d’observer la loi de Moïse. 
    Les Apôtres et les Anciens se réunirent pour examiner cette affaire. 

    Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.

    Quelle joie quand on m'a dit : 
    « Nous irons à la maison du Seigneur ! » 
    Maintenant notre marche prend fin 
    devant tes portes, Jérusalem ! 

    Jérusalem, te voici dans tes murs : 
    ville où tout ensemble ne fait qu'un ! 
    C'est là que montent les tribus, 
    les tribus du Seigneur. 

    C'est là qu'Israël doit rendre grâce 
    au nom du Seigneur. 
    C'est là le siège du droit, 
    le siège de la maison de David. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. 
    Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. 
    Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. 
    Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. 
    Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. 
    Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. 
    Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. 
    Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » 

    Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444) 

    évêque et docteur de l'Église 
    Commentaire sur l'évangile de Jean, 10, 2 (trad. bréviaire 5e mar. Pâques rev.)

    « Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits »

          Le Seigneur dit...qu'il est lui-même la vigne, pour nous apprendre à nous attacher à son amour et nous montrer combien d'avantages nous retirons de notre union avec lui. Et il compare aux sarments ceux qui lui sont unis, ajustés en quelque sorte et fixés en lui : ils sont déjà « participants de sa nature » (2P 1,4) du fait qu'ils ont reçu le Saint-Esprit en partage. Car ce qui nous unit au Christ Sauveur, c'est son Esprit Saint...

          En effet, nous avons reçu la nouvelle naissance de lui et en lui, dans l'Esprit, en vue de porter des fruits de vie ; non pas de la vie ancienne et dépassée, mais de la vie renouvelée par la foi et l'amour envers lui. Demeurons dans cet état, greffés en quelque sorte sur le Christ, attachés coûte que coûte au commandement sacré qui nous a été donné. Efforçons-nous de conserver les bienfaits de cette noblesse, c'est-à-dire à ne laisser aucunement « contrister le Saint-Esprit » (Ep 4,30) qui a fait son habitation en nous, et par qui l'on sait que Dieu demeure en nous...

          De même que la souche de la vigne fournit et distribue aux sarments sa qualité naturelle et qui lui est propre, ainsi le Verbe, Fils unique de Dieu le Père, introduit chez les saints une...parenté avec sa nature en leur donnant l'Esprit, surtout à ceux qui lui sont unis par la foi et par une sainteté parfaite. Il les nourrit et fait grandir leur ferveur ; il développe en eux la capacité des vertus et de toute bonté.

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