• Cent pour un !

    Le mardi de la 8e semaine du temps ordinaire 
    Calendrier ordinaire

    St Bède le Vénérable | BBx Mario Vergara et Isidore Ngei Ko Lat - martyrs († 1950) | En savoir plus

    Mardi 25 Mai 


    Livre de l'Ecclésiastique 35,1-15.

    C’est présenter de multiples offrandes que d’observer la Loi ; 
    c’est offrir un sacrifice de paix que s’attacher aux commandements. 
    C’est apporter une offrande de fleur de farine que se montrer reconnaissant ; 
    c’est présenter un sacrifice de louange que faire l’aumône. 
    On obtient la bienveillance du Seigneur en se détournant du mal ; on offre un sacrifice d’expiation en se détournant de l’injustice. 
    Ne te présente pas devant le Seigneur les mains vides. 
    Accomplis tout cela car tel est son commandement. 
    L’offrande de l’homme juste est comme la graisse des sacrifices sur l’autel, son agréable odeur s’élève devant le Très-Haut. 
    Le sacrifice de l’homme juste est agréé par Dieu qui en gardera mémoire. 
    Rends gloire au Seigneur sans être regardant : ne retranche rien des prémices de ta récolte. 
    Chaque fois que tu fais un don, montre un visage joyeux ; consacre de bon cœur à Dieu le dixième de ce que tu gagnes. 
    Donne au Très-Haut selon ce qu’il te donne, et, sans être regardant, selon tes ressources. 
    Car le Seigneur est celui qui paye de retour ; il te rendra sept fois plus que tu n’as donné. 
    N’essaye pas de l’influencer par des présents, il ne les acceptera pas ; 
    ne mets pas ta confiance dans un sacrifice injuste. Car le Seigneur est un juge qui se montre impartial envers les personnes. 

    Psaume 50(49),4-6.7-8.14.23.

    Dieu convoque les hauteurs des cieux 
    et la terre au jugement de son peuple : 
    « Assemblez, devant moi, mes fidèles, 
    eux qui scellent d'un sacrifice mon alliance. » 
    Et les cieux proclament sa justice : 
    oui, le juge c'est Dieu ! 

    « Écoute, mon peuple, je parle ; 
    Israël, je te prends à témoin. 
    Moi, Dieu, je suis ton Dieu ! 
    Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ; 
    tes holocaustes sont toujours devant moi. 

    Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce, 
    accomplis tes vœux envers le Très-Haut. 
    « Qui offre le sacrifice d'action de grâce, 
    celui-là me rend gloire : 
    sur le chemin qu'il aura pris, 
    je lui ferai voir le salut de Dieu. » 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,28-31.

    En ce temps-là, Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » 
    Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre 
    sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. 
    Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » 

    Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) 

    tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe 
    De l’obéissance, chap. VII, n° 160 (Le dialogue, tome 2, trad. J. Hurtaud, éd. Téqui, 1976, p. 290-292)

    Cent pour un !

    [Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] À Pierre qui lui demandait : « Maître, nous avons tout quitté pour l'amour de vous, et nous vous avons suivi ! Que nous donnerez-vous en retour ? », ma Vérité fit cette réponse : « Je vous donnerai cent pour un et vous posséderez la vie éternelle » (cf. Mc 10, 28-30). – Comme s'il eût dit : Pierre, tu as bien fait de tout quitter ; c'était l'unique moyen de me suivre. En retour, moi, je te donnerai, en cette vie, cent pour un !

    Quel est donc, très chère fille, ce centuple, que doit suivre encore la vie éternelle ? Qu'entendait et que voulait dire ma Vérité ? Parlait-elle des biens temporels ? Pas spécialement, bien que je les multiplie parfois au bénéfice de ceux qui se montrent généreux dans leurs aumônes. Et qu'est-ce donc ? ‒ Entends-le bien, celui qui donne sa volonté, me donne « une » chose : sa volonté. Et moi, pour cette unique chose, je lui donne « cent ».

    Pourquoi ce nombre de « cent » ? Parce que cent est le nombre parfait, auquel on ne peut rien ajouter, à moins de recommencer à compter par un premier. La charité, elle aussi, est la plus parfaite de toutes les vertus ; l'on ne saurait s'élever à une vertu plus parfaite, et l'on ne peut ajouter à sa perfection qu'en revenant à la connaissance de soi-même pour recommencer une nouvelle centaine de mérites, mais c'est toujours au nombre « cent » que l'on arrive et que l'on s'arrête. Voilà le centuple que j'ai donné à ceux qui m'ont apporté l'un de leur volonté propre, soit par l'obéissance commune soit par l'obéissance particulière.

    C'est avec ce centuple, que vous obtenez la vie éternelle (…). Ce centuple c'est le feu de la divine charité. Et parce qu'ils ont reçu de moi ce centuple, ils sont dans une merveilleuse allégresse qui prend tout leur cœur.

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