Dans l’animation de la communauté éducative nous risquons sans nous en rendre compte, d’oublier que nous sommes les premiers destinataires de l’annonce de l’Évangile. Comme nous sommes très préoccupées par le comment transmettre la foi, nous risquons de focaliser notre attention seulement sur qui est appelé à l’accueillir.
Nous nous comportons comme si, nous étant nous-mêmes bien appropriées l’Évangile, il ne nous restait qu’à le tranmettre aux autres. C’est un peu comme si nous n’avions plus rien à écouter et à recevoir du message de l’Évangile et, devenues « maîtresses » dans l’art de l’interpréter et de le vivre, il ne nous reste simplement qu’à le transmettre aux autres.
De là l’importance de se situer de manière claire dans le processus ecclésial de la nouvelle évangélisation et de demeurer infatigablement destinataires de l’Évangile. En d’autres termes, la première question à se poser n’est pas de savoir « comment annoncer l’Évangile ?» mais avant tout « qu’est-ce que l’Évangile me dit, à moi aujourd’hui ?», « comment l’Évangile est-il une bonne nouvelle pour moi ?»
Mara Borsi fma – Bernadette Sangma fma « Les frontières de l’évangélisation »(extrait) – revue DMA – 07/08-2012
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