• Envoyé aux brebis perdues

    Le mercredi de la 14e semaine du temps ordinaire 
    Calendrier ordinaire

    Sts Antonin Fantosati et Joseph-Marie Gambaro | Bse Marie Romero Meneses - religieuse s.d.b. FMA († 1977) | En savoir plus

    Mercredi 7 Juillet 

    Livre de la Genèse 41,55-57.42,5-7a.17-24a.

    En ces jours-là, tout le pays d’Égypte souffrit de la faim, et le peuple, à grands cris, réclama du pain à Pharaon. Mais Pharaon dit à tous les Égyptiens : « Allez trouver Joseph, et faites ce qu’il vous dira. » 
    La famine s’étendait à tout le pays. Alors Joseph ouvrit toutes les réserves et vendit du blé aux Égyptiens, tandis que la famine s’aggravait encore dans le pays. 
    De partout on vint en Égypte pour acheter du blé à Joseph, car la famine s’aggravait partout. 
    Les fils d’Israël, c’est-à-dire de Jacob, parmi beaucoup d’autres gens, vinrent donc pour acheter du blé, car la famine sévissait au pays de Canaan. 
    C’était Joseph qui organisait la vente du blé pour tout le peuple du pays, car il avait pleins pouvoirs dans le pays. En arrivant, les frères de Joseph se prosternèrent devant lui, face contre terre. 
    Dès qu’il les vit, il les reconnut, mais il se comporta comme un étranger à leur égard et il leur parla avec dureté. 
    Il les retint au poste de garde pendant trois jours. 
    Le troisième jour, il leur dit : « Faites ce que je vais vous dire, et vous resterez en vie, car je crains Dieu. 
    Si vous êtes de bonne foi, que l’un d’entre vous reste prisonnier au poste de garde. Vous autres, partez en emportant ce qu’il faut de blé pour éviter la famine à votre clan.
    Puis vous m’amènerez votre plus jeune frère : ainsi vos paroles seront vérifiées, et vous ne serez pas mis à mort. » Ils acceptèrent, 
    et ils se disaient l’un à l’autre : « Hélas ! nous sommes coupables envers Joseph notre frère : nous avons vu dans quelle détresse il se trouvait quand il nous suppliait, et nous ne l’avons pas écouté. C’est pourquoi nous sommes maintenant dans une telle détresse. » 
    Roubène, alors, prit la parole : « Je vous l’avais bien dit : “Ne commettez pas ce crime contre notre jeune frère !” Mais vous ne m’avez pas écouté, et maintenant il faut répondre de son sang. » 
    Comme il y avait un interprète, ils ne se rendaient pas compte que Joseph les comprenait. 
    Alors Joseph se retira pour pleurer. 

    Psaume 33(32),2-3.10-11.18-19.

    Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, 
    jouez pour lui sur la harpe à dix cordes. 
    Chantez-lui le cantique nouveau, 
    de tout votre art soutenez l'ovation. 

    Le Seigneur a déjoué les plans des nations, 
    anéanti les projets des peuples. 
    Le plan du Seigneur demeure pour toujours, 
    les projets de son cœur subsistent d'âge en âge. 

    Dieu veille sur ceux qui le craignent, 
    qui mettent leur espoir en son amour, 
    pour les délivrer de la mort, 
    les garder en vie aux jours de famine. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,1-7.

    En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. 
    Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; 
    Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; 
    Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. 
    Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. 
    « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. 
    Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. » 

    Isaac de l'Étoile (?-v. 1171) 

    moine cistercien 
    Sermon 35 ; SC 207 (trad. cf SC p. 259)

    Envoyé aux brebis perdues

    Le Christ est venu chercher l'unique brebis qui s'était perdue (Mt 18,12). C'est pour elle que le Bon Pasteur a été envoyé dans le temps, lui qui a été promis depuis toujours, c'est pour elle qu'il est né et a été donné. Elle est unique, tirée des juifs et des nations…, tirée de tous les peuples, unique dans le mystère, multiple dans les personnes, multiple par le corps selon la nature, unique par l'esprit selon la grâce, bref, une seule brebis et une foule innombrable. C'est pourquoi celui qui est venu chercher l'unique brebis a été envoyé « aux brebis perdues de la maison d'Israël » (Mt 15,24)… Or « personne ne peut arracher des mains » (Jn 10,28) de ce Berger ce qu'il reconnaît comme son bien, car on ne peut pas forcer la puissance, tromper la sagesse, détruire la charité.

    C'est pourquoi il parle avec assurance, en disant : « Père, je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés » (Jn 17,12)… Et il a donc été envoyé comme vérité pour les abusés, comme route pour les égarés, comme vie pour ceux qui étaient morts, comme sagesse pour ceux qui étaient des insensés, comme remède pour les malades, comme rançon pour les captifs, et comme nourriture pour ceux qui mouraient de faim. En leur personne à tous, on peut donc dire qu'il a été envoyé « aux brebis perdues de la maison d'Israël », pour qu'elles ne soient pas perdues à jamais.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :