• Il a porté du fruit au centuple

    Le samedi de la 24e semaine du temps ordinaire 
    St Janvier - St Janvier | Bx Pio Alberto Del Corona - évêque et fond. (1837-1912) | En savoir plus

    Samedi 19 Septembre 
    Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,35-37.42-49.

    Frères, quelqu’un pourrait dire : « Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? » 
    – Réfléchis donc ! Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ; 
    et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine : du blé, par exemple, ou autre chose. 
    Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; 
    ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; 
    ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel ; car s’il existe un corps physique, il existe aussi un corps spirituel. 
    L’Écriture dit : ‘Le premier homme, Adam, devint un être vivant’ ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie. 
    Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel. 
    Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. 
    Comme Adam est fait d’argile, ainsi les hommes sont faits d’argile ; comme le Christ est du ciel, ainsi les hommes seront du ciel. 
    Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel. 

    Psaume 56(55),4.5b.10.11a.12.13-14ab.

    Le jour où j'ai peur, je prends appui sur toi. 
    Sur Dieu, je prends appui. 
    Le jour où j'appellerai, mes ennemis reculeront ; 
    je le sais, Dieu est pour moi. 

    Sur Dieu dont j'exalte la parole, 
    sur Dieu, je prends appui : 
    plus rien ne me fait peur ! 
    Que peuvent sur moi des humains ? 

    Mon Dieu, je tiendrai ma promesse, 
    je t'offrirai des sacrifices d'action de grâce ; 
    car tu m'as délivré de la mort 
    et tu préserves mes pieds de la chute. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,4-15.

    En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : 
    « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. 
    Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité. 
    Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. 
    Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » 
    Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. 
    Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : ‘Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.’ 
    Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. 
    Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés. 
    Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent. 
    Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. 
    Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »

    Saint Basile (v. 330-379) 

    moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église 
    Homélie 6, Contre la richesse ; PG 31, 262s (Riches et pauvres dans l'Église ancienne; trad. F. Quéré-Jaulmes et rév. Dom Juglar; coll. Lettres chrétiennes n° 6; Icthus; Éd. Grasset 1962, p. 69-70; rev.)

    « Il a porté du fruit au centuple »

    Tu es le serviteur du Dieu saint, un gérant en faveur de tes compagnons de service. Ne crois pas tous tes avantages destinés à ton ventre. (…) Imite la terre, homme, porte comme elle des fruits, ne te montre pas plus dur qu'une matière inanimée. La terre ne mûrit pas ses fruits pour en jouir elle-même, mais t'être utile. Et toi, les fruits que répand ta générosité, c'est toi qui les ramasses puisque la récompense des bienfaits retombe sur leurs auteurs. Tu as donné à manger à l'affamé ; ton aumône te revient, augmentée avec les intérêts.

    Comme le grain jeté dans le sillon profite au semeur, de même le pain tendu à l'affamé te rapporte un gain immense, plus tard. Quand donc le temps des moissons arrive sur la terre, c'est le moment pour toi de semer là-haut dans le ciel : « Faites-vous des semailles selon la justice » (Os 10,12). Pourquoi tant d'inquiétude  ? Pourquoi ces soucis et cet empressement à enfermer ton trésor derrière le mortier et les briques ? « Le bon renom est plus désirable que de grandes richesses » (Pr 22,1).

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