• Il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva

    Le lundi de la 14e semaine du temps ordinaire

    Aujourd'hui : lundi 09 juillet 2018 - 
    Saint(s) du jour : Sts Augustin Zhao Rong et 119 compagnons martyrs († 1815)

    Première lecture : Livre d'Osée 2,16.17b-18.21-22.

     

    Ainsi parle le Seigneur : Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. 
    Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte. 
    En ce jour-là – oracle du Seigneur –, voici ce qui arrivera : Tu m’appelleras : « Mon époux » et non plus : « Mon Baal » (c’est-à-dire « mon maître »). 
    Je ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse ; 
    je ferai de toi mon épouse dans la loyauté, et tu connaîtras le Seigneur. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7.8-9.

     

    Chaque jour je te bénirai, 
    je louerai ton nom toujours et à jamais. 
    Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; 
    à sa grandeur, il n'est pas de limite. 

    D'âge en âge, on vantera tes œuvres, 
    on proclamera tes exploits. 
    Je redirai le récit de tes merveilles, 
    ton éclat, ta gloire et ta splendeur. 

    On dira ta force redoutable ; 
    je raconterai ta grandeur. 
    On rappellera tes immenses bontés ; 
    tous acclameront ta justice. 

    Le Seigneur est tendresse et pitié, 
    lent à la colère et plein d'amour ; 
    la bonté du Seigneur est pour tous, 
    sa tendresse, pour toutes ses œuvres. 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,18-26.

     

    En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »
    Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. 
    Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. 
    Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » 
    Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. 
    Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : 
    « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. 
    Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. 
    Et la nouvelle se répandit dans toute la région. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : « Il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva »

    Par : Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
    Dans : Sur l'Incarnation du Verbe, 8-9 (trad. bréviaire, 2 mai ; cf SC 190, p. 288s)
    Le Verbe, la Parole de Dieu, incorporel, incorruptible et immatériel, est arrivé dans notre région, bien qu'il n'en ait pas été loin auparavant. En effet, il n'avait laissé aucune partie de la création privée de sa présence, car il remplissait tout, lui qui demeure auprès de son Père. Mais il s'est rendu présent en s'abaissant à cause de son amour pour nous, et il s'est manifesté à nous... Il a eu pitié de notre race, il a eu compassion de notre faiblesse, il a condescendu à notre condition périssable. Il n'a pas accepté que la mort domine sur nous ; il n'a pas voulu voir périr ce qui avait commencé, ni échouer ce que son Père avait accompli en créant les hommes. Il a donc pris un corps, et un corps qui n'est pas différent du nôtre. Car il ne voulait pas seulement être dans un corps ou seulement se manifester. S'il avait voulu seulement se manifester, il aurait pu réaliser cette théophanie avec plus de puissance. Mais non : c'est bien notre corps qu'il a pris... Le Verbe a pris un corps capable de mourir afin que ce corps, en participant au Verbe qui est au-dessus de tout..., reste impérissable grâce au Verbe qui y demeure, et afin de délivrer de la dégradation définitive tous les hommes par la grâce de la résurrection. Le Verbe a offert donc à la mort le corps qu'il avait pris, comme un sacrifice et une victime sans aucune tache ; et aussitôt il a anéanti la mort en délivrant de la mort tous les hommes ses semblables par l'offrande de ce corps qui leur ressemble. Il est juste que le Verbe de Dieu, supérieur à tous, qui offrait son propre temple, son corps, en rançon pour tous, ait payé notre dette par sa mort. Uni à tous les hommes par un corps semblable, il est juste que le Fils incorruptible de Dieu revête tous les hommes d'incorruptibilité, selon la promesse apportée par sa résurrection. Car la corruption elle-même, impliquée dans la mort, n'a plus aucun pouvoir sur les hommes à cause du Verbe qui demeure parmi eux dans un corps unique.
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