• Il le vit et fut saisi de pitié

    Le lundi de la 27e semaine du temps ordinaire

    Saint(s) du jour : Ste Pélagie, vierge et martyre († v. 302)

    Première lecture : Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,6-12.

     

    Frères, je m’étonne que vous abandonniez si vite celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, et que vous passiez à un Évangile différent. 
    Ce n'en est pas un autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent changer l’Évangile du Christ. 
    Pourtant, si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! 
    Nous l’avons déjà dit, et je le répète encore : si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! 
    Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ. 
    Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine. 
    Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 111(110),1-2.7-8.9.10c.

     

    De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur 
    dans l'assemblée, parmi les justes. 
    Grandes sont les œuvres du Seigneur ; 
    tous ceux qui les aiment s'en instruisent. 

    Justesse et sûreté, les œuvres de ses mains, 
    sécurité, toutes ses lois, 
    établies pour toujours et à jamais, 
    accomplies avec droiture et sûreté ! 

    Il apporte la délivrance à son peuple ; 
    son alliance est promulguée pour toujours : 
    saint et redoutable est son nom. 
    À jamais se maintiendra sa louange. 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,25-37.

     

    En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
    Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
    L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
    Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
    Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
    Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
    Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
    De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
    Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
    Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
    Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
    Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
    Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : « Il le vit et fut saisi de pitié »

    Par : Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
    Dans : Expos. sur les 7 psaumes de la pénitence, PL 79, 581(trad. Brésard, 2000 ans C, p. 176)
    Ô Seigneur Jésus, puisses-tu avoir la bonté de t'approcher de moi, poussé par la pitié. Descendant de Jérusalem à Jéricho, tu tombes des hauteurs en nos bas-fonds, d'un lieu où les êtres sont pleins de vie, dans un pays de malades. Vois : je suis tombé entre les mains des anges de ténèbres qui non seulement m'ont ôté le vêtement de la grâce, mais après m'avoir roué de coups, m'ont laissé à demi-mort. Puisses-tu panser les plaies de mes péchés, après m'avoir donné l'espérance de retrouver la santé, de peur qu'elles n'empirent si je venais à perdre l'espoir de la guérison. Puisses-tu m'oindre de l'huile de ton pardon et verser sur moi le vin de la componction. Si tu me chargeais sur ta propre monture, c'est alors que tu « relèverais le faible de la terre », que tu « retirerais le pauvre du fumier » (Ps 112,7). Car tu es celui qui a porté nos péchés, celui qui a payé pour nous une dette que tu n'avais pas contractée. Si tu me conduisais dans l'auberge de ton Église, tu m'y nourrirais du repas de ton Corps et de ton Sang. Si tu prenais soin de moi, je ne désobéirais plus à tes ordres, je n'attirerais plus sur moi la rage des bêtes en fureur. Car j'ai grand besoin de tes soins, tant que je porte cette chair sujette au péché. Écoute-moi donc, moi le Samaritain dépouillé et blessé, pleurant et gémissant, t'appelant et criant avec David : « Pitié pour moi, ô Dieu, selon ta grande tendresse ! » (Ps 50,3)
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