• Il prit avec courage la route de Jérusalem

    Le mardi de la 26e semaine du temps ordinaire 
    Calendrier ordinaire

    St Venceslas | St Simon de Rojas - prêtre o.ss.t. († 1624) | En savoir plus

    Mardi 28 Septembre 

    Livre de Zacharie 8,20-23.

    Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Voici que, de nouveau, des peuples afflueront, des habitants de nombreuses villes. 
    Les habitants d’une ville iront dans une autre ville et diront : « Allons apaiser la face du Seigneur, allons chercher le Seigneur de l’univers ! Quant à moi, j’y vais. » 
    Des peuples nombreux et des nations puissantes viendront à Jérusalem chercher le Seigneur de l’univers et apaiser sa face. 
    Ainsi parle le Seigneur de l’univers : En ces jours-là, dix hommes de toute langue et de toute nation saisiront un Juif par son vêtement et lui diront : « Nous voulons aller avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. » 

    Psaume 87(86),1-3.4-5.6-7.

    Elle est fondée sur les montagnes saintes. 
    Le Seigneur aime les portes de Sion 
    plus que toutes les demeures de Jacob. 
    Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu ! 

    « Je cite l'Égypte et Babylone 
    entre celles qui me connaissent. » 
    Voyez Tyr, la Philistie, l'Éthiopie : 
    chacune est née là-bas. 
    Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » 
    car en elle, tout homme est né. 

    C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient. 
    Au registre des peuples, le Seigneur écrit : 
    « Chacun est né là-bas. » 
    Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : 

    « En toi, toutes nos sources ! » 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,51-56.

    Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. 
    Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. 
    Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. 
    Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » 
    Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. 
    Puis ils partirent pour un autre village. 

    Saint Bonaventure (1221-1274) 

    franciscain, docteur de l'Église 
    L'Itinéraire de l'âme en Dieu, 7 (Livre des jours – Office romain des lectures ; trad. Orval ; Le Cerf – Desclée de Brouwer – Desclée – Mame 1976; 15/07)

    « Il prit avec courage la route de Jérusalem »

    Le Christ est le chemin et la porte (Jn 14,6; 10,7), l'échelle et le véhicule (...), « le mystère caché depuis le commencement » (Mt 13,35). Celui qui tourne résolument et pleinement ses yeux vers le Christ en le regardant suspendu à la croix, avec foi, espérance et charité, dévotion, admiration, exultation, reconnaissance, louange et jubilation, celui-là célèbre la Pâque avec lui (cf Mc 14,14), c'est-à-dire se met en route pour traverser la mer Rouge grâce au bâton de la croix (cf Ex 14,16). (...) En cette traversée, si l'on veut être parfait, il importe de laisser là toute spéculation intellectuelle. Toute la pointe du désir doit être transportée et transformée en Dieu. Voilà le secret des secrets, que « personne ne connaît sauf celui qui le reçoit » (Ap 2,17), que nul ne reçoit sauf celui qui le désire, et que nul ne désire sinon celui qui est enflammé par l'Esprit Saint que le Christ a envoyé sur la terre. C'est pour cela que l'apôtre Paul dit que cette mystérieuse sagesse est révélée par l'Esprit Saint (1Co 2,10).

    Si tu recherches comment cela se produit, interroge la grâce et non le savoir (...), l'obscurité et non la clarté, non point ce qui luit mais le feu qui embrase tout l'être et le transporte en Dieu avec une onction sublime et un élan plein d'ardeur. Ce feu est en réalité Dieu lui-même dont « la fournaise est à Jérusalem » (Is 31,9). C'est le Christ qui l'a allumé dans la ferveur brûlante de sa Passion. (...) Celui qui aime cette mort de la croix peut voir Dieu ; car elle ne laisse aucun doute, cette parole de vérité : « L'homme ne peut me voir s'il ne cesse de vivre » (Ex 33,20).

    Mourons donc, entrons dans l'obscurité, imposons silence à nos soucis, à nos convoitises et à notre imagination. Passons avec Jésus crucifié « de ce monde au Père » (Jn 13,1). Et quand le Père se sera manifesté, disons avec Philippe : « Cela nous suffit » (Jn 14,8) ; écoutons avec Paul : « Ma grâce te suffit » (2Co 12,9) ; exultons en disant avec David : « Ma chair et mon cœur peuvent défaillir : le roc de mon cœur et mon héritage, c'est Dieu pour toujours » (Ps 72,26).

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