• Il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer

    Mercredi du temps de Noël après l'Épiphanie 
    Calendrier ordinaire

    St André Corsini - St André Corsini | Ste Raphaëlle-Marie Porras Ayllon - fondatrice († 1925) | En savoir plus

    Mercredi 6 Janvier 

    Première lettre de saint Jean 4,11-18.

    Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. 
    Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection. 
    Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit. 
    Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. 
    Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. 
    Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 
    Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde. 
    Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. 

    Psaume 72(71),1-2.10-11.12-13.

    Dieu, donne au roi tes pouvoirs, 
    à ce fils de roi ta justice. 
    Qu'il gouverne ton peuple avec justice, 
    qu'il fasse droit aux malheureux ! 

    Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents. 
    Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande. 
    Tous les rois se prosterneront devant lui, 
    tous les pays le serviront. 

    Il délivrera le pauvre qui appelle 
    et le malheureux sans recours. 
    Il aura souci du faible et du pauvre, 
    du pauvre dont il sauve la vie. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,45-52.

    Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. 
    Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier. 
    Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. 
    Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. 
    En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris. 
    Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! » 
    Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, 
    car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci. 

    Saint John Henry Newman (1801-1890) 

    cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre 
    « Lead, Kindly Light », Verses on Various Occasions (trad. L. Bouyer in Newman : Sa vie sa spiritualité; Éd. Cerf, 1952)

    « Il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer »

    Conduis-moi, douce lumière,

    Parmi l'obscurité qui m'environne, conduis-moi !

    La nuit est sombre, et je suis loin du foyer, conduis-moi !

    Garde mes pas ;

    Je ne demande pas à voir les scènes éloignées :

    Un seul pas est assez pour moi.

    Je n'ai pas toujours été ainsi :

    Je n'ai pas toujours prié que tu me conduises ;

    J'aimais choisir et voir mon chemin, mais maintenant conduis-moi.

    J'aimais le jour éclatant, et, malgré mes craintes,

    L'orgueil dominait mon vouloir :

    Ne te souviens pas des années passées.

    Aussi longtemps que ta puissance m'a béni,

    Aussi longtemps elle me conduira encore,

    À travers landes et marécages, rochers et torrents,

    Jusqu'à ce que la nuit s'achève

    Et qu'avec ce matin sourient ces visages angéliques

    Que j'ai longtemps aimés et perdus pour une heure.

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