• Ils se sont convertis

    Le lundi de la 16e semaine du temps ordinaire 
    Calendrier ordinaire

    St Ambroise Autpert | St Symmaque - pape (51e) de 498 à 514 |En savoir plus

    Lundi 19 Juillet 

    Livre de l'Exode 14,5-18.

    En ces jours-là, on annonça au roi d’Égypte, que le peuple d’Israël s’était enfui. Alors Pharaon et ses serviteurs changèrent de sentiment envers ce peuple. Ils dirent : « Qu’avons-nous fait en laissant partir Israël : il ne sera plus à notre service ! » 
    Pharaon fit atteler son char et rassembler ses troupes ; 
    il prit six cents chars d’élite et tous les chars de l’Égypte, chacun avec son équipage. 
    Le Seigneur fit en sorte que s’obstine Pharaon, roi d’Égypte, qui se lança à la poursuite des fils d’Israël, tandis que ceux-ci avançaient librement. 
    Les Égyptiens, tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses guerriers et son armée, les poursuivirent et les rejoignirent alors qu’ils campaient au bord de la mer, près de Pi-Hahiroth, en face de Baal-Sefone. 
    Comme Pharaon approchait, les fils d’Israël regardèrent et, voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, ils eurent très peur, et ils crièrent vers le Seigneur. 
    Ils dirent à Moïse : « L’Égypte manquait-elle de tombeaux, pour que tu nous aies emmenés mourir dans le désert ? Quel mauvais service tu nous as rendu en nous faisant sortir d’Égypte ! 
    C’est bien là ce que nous te disions en Égypte : “Ne t’occupe pas de nous, laisse-nous servir les Égyptiens. Il vaut mieux les servir que de mourir dans le désert !” » 
    Moïse répondit au peuple : « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. 
    Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » 
    Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route ! 
    Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec. 
    Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ; je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. 
    Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. » 

    Livre de l'Exode 15,1.2.3-4a.4b-5.6.

    Je chanterai pour le Seigneur ! 
    Éclatante est sa gloire : 
    il a jeté dans la mer 
    cheval et cavalier ! 

    Ma force et mon chant, c’est le Seigneur : 
    il est pour moi le salut. 
    Il est mon Dieu, je le célèbre ; 
    j’exalte le Dieu de mon père. 

    Le Seigneur est le guerrier des combats ; 
    son nom est « Le Seigneur ». 
    Les chars du Pharaon et ses armées, 
    il les lance dans la mer. 

    L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge. 
    L’abîme les recouvre : 
    ils descendent, comme la pierre, 
    au fond des eaux. 

    Ta droite, Seigneur, 
    magnifique en sa force, 
    ta droite, Seigneur, 
    écrase l’ennemi. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,38-42.

    En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » 
    Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. 
    En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. 
    Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. 
    Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. » 

    Saint Romanos le Mélode (?-v. 560) 

    compositeur d'hymnes 
    Hymne « Ninive » § 4-17; SC 99 (trad. J. Grosdidier de Maton; Éd. du Cerf 1964, p. 415-427 rev.)

    « Ils se sont convertis »

    Méditons sur les Ninivites (…), écoutons ce qu'ils ont fait. Après la proclamation effrayante que Jonas a faite devant ce peuple glouton et ivrogne (…), comme des ouvriers habiles, ils se sont empressés de consolider la cité, que leurs mauvaises actions avaient ébranlée, en prenant pour fondation un rocher sûr (...) : le repentir.

    Ayant lavé sa souillure dans des flots de larmes, ils ont orné leur ville de leur prière, et Ninive convertie a plu au Miséricordieux. Car elle a présenté aussitôt la beauté de son cœur à « celui qui sonde les cœurs » (Ps 7,10), (…) ; frottée de l'huile des bonnes œuvres, parfumée de jeûne, elle est retournée à Celui qui l'aime (…), et il a embrassé son repentir.

    Son roi, un homme sage (…), a préparé les bêtes et les troupeaux comme pour les apporter en dot, disant : « Je t'offre tout, mon Dieu, mon Sauveur : réconcilie seulement, fais rentrer en grâce celle qui s'est prostituée, qui a trahi (...) ta pureté : car voici que, dans son amour, elle t'offre comme un présent son repentir. (…)

    « Si moi, le roi souverain, j'ai péché, frappe-moi seul et prends en pitié tous les autres. Mais si nous avons tous failli, écoute la voix de tous. (…) Que ton secours vienne sur nous, et toute crainte sera dissipée. Rien ne nous effrayera, si tu reçois ce que nous t'offrons : notre repentir. (…)

    « Ninive, la rebelle, se jette à tes pieds, et moi, roi misérable et ton misérable serviteur, puisque je suis indigne du trône, je m'assieds sur de la cendre (Jon 3,6). Puisque j'ai insulté la couronne, je répands la poussière sur ma tête. Puisque je ne mérite pas la pourpre, j'ai revêtu un sac et j'ai éclaté en lamentations. Ne me méprise donc pas, jette un regard sur nous, mon Sauveur, et accueille notre repentir » (…)

    Fils de l'Unique, ô Dieu unique, toi qui fais la volonté de ceux qui t'aiment, protège-les dans ta miséricorde. (…) Comme jadis tu as eu pitié des Ninivites (…), aujourd'hui affranchis du jugement ceux qui te chantent ; et accorde-moi le pardon en récompense de ma confession. (…) Puisque je n'ai pas d'œuvres dignes de ta gloire, mon Sauveur, sauve-moi au moins pour mes paroles de contrition, toi qui aimes le repentir.

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