• J'ai pitié de cette foule

    Le mercredi de la 1ère semaine de l'Avent

    Saint(s) du jour : St Sabas, abbé († 531)

    Première lecture : Livre d'Isaïe 25,6-10a.

     

    En ce jour-là, le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés. 
    Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. 
    Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé. 
    Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! » 
    Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne.

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

     

    Le Seigneur est mon berger : 
    je ne manque de rien. 
    Sur des prés d'herbe fraîche, 
    il me fait reposer. 

    Il me mène vers les eaux tranquilles 
    et me fait revivre ; 
    il me conduit par le juste chemin 
    pour l'honneur de son nom. 

    Si je traverse les ravins de la mort, 
    je ne crains aucun mal, 
    car tu es avec moi : 
    ton bâton me guide et me rassure. 

    Tu prépares la table pour moi 
    devant mes ennemis ; 
    tu répands le parfum sur ma tête, 
    ma coupe est débordante. 

    Grâce et bonheur m'accompagnent 
    tous les jours de ma vie ; 
    j'habiterai la maison du Seigneur 
    pour la durée de mes jours. 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 15,29-37.

     

    En ce temps-là, Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. 
    De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit. 
    Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. 
    Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. » 
    Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? » 
    Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. » 
    Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. 
    Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. 
    Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : « J'ai pitié de cette foule »

    Par : Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
    Dans : Twelve Meditations and Intercessions for Good Friday, 9-10
    L'Écriture inspirée nous l'a dit : « Ta miséricorde s'étend à tous, parce que tout t'est possible, parce que tu oublies les péchés des hommes dès qu'ils se tournent vers toi. Tu aimes tout ce qui existe ; tu ne prends en aversion rien de ce que tu as fait... Tu épargnes tous les êtres parce qu'ils sont à toi, Maître qui aimes la vie » (Sg 11,23s). Voilà ce qui le fait descendre du ciel et lui donne le nom de Jésus... : « Tu lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1,21). C'est son grand amour pour les hommes, sa compassion pour les pécheurs, voilà ce qui le fait descendre du ciel. Pourquoi donc consentir à voiler sa gloire dans un corps mortel s'il ne désirait ardemment sauver ceux qui se sont égarés, qui ont perdu tout espoir de salut ? Il le dit lui-même : « Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10). Plutôt que de nous laisser périr, il a fait tout ce qu'un Dieu tout-puissant peut faire selon tous ses divins attributs : il s'est donné lui-même. Et il nous aime tous de telle sorte qu'il veut donner sa vie pour chacun de nous, aussi absolument, aussi pleinement, que s'il n'y avait qu'un seul homme à sauver. Il est notre meilleur ami..., le seul véritable ami, et il déploie tous les moyens possibles pour obtenir que nous l'aimions en retour. Il ne nous refuse rien, si nous consentons à l'aimer... Ô mon Seigneur et mon Sauveur, dans tes bras je suis en sûreté. Si tu me gardes, je n'ai plus rien à craindre ; mais si tu m'abandonnes, je n'ai plus rien à espérer. Je ne sais rien de ce qui m'arrivera d'ici ma mort, je ne sais rien de l'avenir, mais je me confie à toi... Je m'en repose totalement sur toi, parce que tu sais ce qui est bon pour moi, et moi je ne le sais pas.

     

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