• Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs

    Le vendredi de la 13e semaine du temps ordinaire 
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    St François de Geronimo | Bx Pierre de Luxembourg - évêque († 1387) | En savoir plus

    Vendredi 2 Juillet 

    Livre de la Genèse 23,1-4.19.24,1-8.62-67.

    Sara vécut cent vingt-sept ans. 
    Elle mourut à Kiriath-Arba, c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham s’y rendit pour le deuil et les lamentations. 
    Puis il laissa le corps pour aller parler aux Hittites qui habitaient le pays : 
    « Je ne suis qu’un immigré, un hôte, parmi vous ; accordez-moi d’acquérir chez vous une propriété funéraire où je pourrai enterrer cette morte. » 
    Abraham ensevelit sa femme Sara dans la caverne du champ de Macpéla, qui est en face de Mambré c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan. 
    Abraham était vieux, avancé en âge, et le Seigneur l’avait béni en toute chose. 
    Abraham dit au plus ancien serviteur de sa maison, l’intendant de tous ses biens : 
    « Je te fais prêter serment par le Seigneur, Dieu du ciel et Dieu de la terre : tu ne prendras pas pour mon fils une épouse parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite. 
    Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté, chercher une épouse pour mon fils Isaac. » 
    Le serviteur lui demanda : « Et si cette femme ne consent pas à me suivre pour venir ici ? Devrai-je alors ramener ton fils dans le pays d’où tu es sorti ? » 
    Abraham lui répondit : « Garde-toi d’y ramener mon fils ! 
    Le Seigneur, le Dieu du ciel, lui qui m’a pris de la maison de mon père et du pays de ma parenté, m’a déclaré avec serment : “À ta descendance je donnerai le pays que voici.” C’est lui qui enverra son ange devant toi, et tu prendras là-bas une épouse pour mon fils. 
    Si cette femme ne consent pas à te suivre, tu seras dégagé du serment que je t’impose. Mais, en tout cas, tu n’y ramèneras pas mon fils. » 
    Un jour, Isaac s’en revenait du puits de Lahaï-Roï. Il habitait alors le Néguev. 
    Il était sorti à la tombée du jour, pour se promener dans la campagne, lorsque, levant les yeux, il vit arriver des chameaux. 
    Rébecca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac. Elle sauta à bas de son chameau 
    et dit au serviteur : « Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre ? » Le serviteur répondit : « C’est mon maître. » Alors elle prit son voile et s’en couvrit. 
    Le serviteur raconta à Isaac tout ce qu’il avait fait. 
    Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima. Et Isaac se consola de la mort de sa mère. 

    Psaume 106(105),1-2.3-4ab.4c-5.

    Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! 
    Éternel est son amour ! 
    Qui dira les hauts faits du Seigneur, 
    qui célébrera ses louanges ? 

    Heureux qui pratique la justice, 
    qui observe le droit en tout temps ! 
    Souviens-toi de moi, Seigneur, 
    dans ta bienveillance pour ton peuple. 

    Toi qui le sauves, visite-moi : 
    que je voie le bonheur de tes élus ; 
    que j'aie part à la joie de ton peuple, 
    à la fierté de ton héritage. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

    En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. 
    Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. 
    Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » 
    Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. 
    Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 

    Saint François d'Assise (1182-1226) 

    fondateur des Frères mineurs 
    Lettre à un supérieur de l'ordre franciscain (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 129)

    « Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs »

    Voici à quoi je reconnaîtrai que tu aimes le Seigneur, et que tu m'aimes, moi, son serviteur et le tien : si n'importe quel frère au monde, après avoir péché autant qu'il est possible de pécher, peut rencontrer ton regard, demander ton pardon, et te quitter pardonné. S'il ne demande pas pardon, demande-lui, toi, s'il veut être pardonné. Et même si après cela il péchait encore mille fois contre toi, aime-le plus encore que tu m'aimes, et cela pour l'amener au Seigneur. Aie toujours pitié de ces malheureux...

    Si un frère, à l'instigation de l'ennemi, commet un péché grave, il sera tenu par obéissance de recourir à son responsable. Les frères qui connaîtraient sa faute ne lui feront ni affront ni reproche ; ils lui témoigneront au contraire beaucoup de bonté et tiendront soigneusement caché le péché de leur frère, car « ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades » (Mt 9,12)... Et son supérieur agira envers lui avec autant de bonté qu'il en souhaiterait pour lui s'il était en un cas semblable.

    Si un frère tombe en quelque péché véniel, il se confessera à l'un de ses frères prêtres. S'il n'y a pas de prêtre, il se confessera à son frère, en attendant qu'il trouve un prêtre pour l'absoudre canoniquement. Les frères ne pourront enjoindre d'autre pénitence que ceci : « Va, et ne pèche plus ! » (Jn 8,11)

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