• Jean Baptiste est venu à vous..., et vous n'avez pas cru à sa parole

    Le samedi de la 8e semaine du temps ordinaire
    Calendrier romain ordinaire

    St Hannibal Marie Di Francia | St Justin - philosophe et martyr († v. 165) | En savoir plus

    Samedi 1 Juin

    Lettre de saint Jude 1,17.20b-25.

    Bien-aimés, souvenez-vous des paroles dites à l’avance par les Apôtres de notre Seigneur Jésus Christ.
    Construisez votre vie sur votre foi très sainte, priez dans l’Esprit Saint,
    gardez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ en vue de la vie éternelle.
    Ceux qui sont hésitants, prenez-les en pitié ;
    d’autres, sauvez-les en les arrachant au feu ; d’autres enfin, prenez-les aussi en pitié, mais avec crainte, en détestant jusqu’au vêtement souillé par leur chair.
    À Celui qui peut vous préserver de la chute et vous faire tenir debout, irréprochables et pleins d’allégresse, en présence de sa gloire,
    au Dieu unique, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, souveraineté, pouvoir, avant tous les siècles, maintenant et pour tous les siècles. Amen.

    Psaume 63(62),2.3-4.5-6.

    Dieu, tu es mon Dieu,
    je te cherche dès l'aube :
    mon âme a soif de toi ;
    après toi languit ma chair,
    terre aride, altérée, sans eau.

    Je t'ai contemplé au sanctuaire,
    j'ai vu ta force et ta gloire.
    Ton amour vaut mieux que la vie :
    tu seras la louange de mes lèvres !

    Toute ma vie je vais te bénir,
    lever les mains en invoquant ton nom.
    Comme par un festin je serai rassasié ;
    la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,27-33.

    En ce temps-là, Jésus et ses disciples revinrent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les grands prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.
    Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou alors qui t’a donné cette autorité pour le faire ? »
    Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
    Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »
    Ils se faisaient entre eux ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”
    Mais allons-nous dire : “Des hommes” ? » Ils avaient peur de la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète.
    Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »

    Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450)
    évêque de Ravenne, docteur de l'Église
    Sermon 167 ; CCL 248, 1025 ; PL 52, 636 (in L'évangile selon Matthieu commenté par les Pères; coll. PdF n°30; trad. B. Landry; Éd. DDB 1985, p. 35 rev.)

    « Jean Baptiste est venu à vous..., et vous n'avez pas cru à sa parole » (Mt 21,32)

    « Jean Baptiste proclamait : ‘Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche’ » (Mt 3,1). (...) Bienheureux Jean qui a voulu que la conversion précède le jugement, que les pécheurs ne soient pas jugés, mais récompensés, qui a voulu que les impies entrent dans le Royaume et non sous le châtiment. (...) Quand Jean a-t-il proclamé cette imminence du Royaume des cieux ? Le monde était encore en son enfance (...) ; mais pour nous qui proclamons aujourd'hui cette imminence, le monde est extrêmement vieux et fatigué. Il a perdu ses forces ; il perd ses facultés ; les souffrances l'accablent (...) ; il crie sa défaillance ; il porte tous les symptômes de sa fin. (...)

    Nous sommes à la remorque d'un monde qui s'enfuit ; nous oublions les temps à venir. Nous sommes avides d'actualité, mais nous ne tenons pas compte du jugement qui vient déjà. Nous n'accourons pas à la rencontre du Seigneur qui vient. (...)

    Convertissons-nous, frères, convertissons-nous vite. (...) Le Seigneur, du fait qu'il tarde, qu'il attend encore, prouve son désir de nous voir revenir à lui, son désir que nous ne périssions pas. Dans sa grande bonté il nous adresse toujours ces paroles : « Je ne désire pas la mort du pécheur, mais qu'il se détourne de sa voie et qu'il vive » (Ez 33,11). Convertissons-nous, frères ; n'ayons pas peur de ce que le temps se fait court. Son temps à lui, l'Auteur du temps, ne peut pas être rétréci. La preuve en est ce brigand de l'Évangile qui, sur la croix et à l'heure de sa mort, a escamoté le pardon, s'est saisi de la vie et, voleur du paradis avec effraction, a réussi à pénétrer dans le Royaume (Lc 23,43).

    Méditation

    Frère Yves Habert

    Frère Yves Habert

    Couvent du Saint-Nom-de-Jésus à Lyon

    Bonne question

    Écouter la méditation
    Vous comme moi, nous posons souvent des questions à Dieu : « Pourquoi les choses vont-elles mal ? Pourquoi des tremblements de terre et des gens qui meurent dans des accidents ? Pourquoi y a-t-il du mal dans le monde ? » Ces questions sont légitimes. Notre attitude ressemble à celle des grands-prêtres : nous demandons des comptes à Dieu. Nous nous révoltons un peu contre Dieu, parce que nous ne le regardons pas avec ce clair regard qui nous ouvrirait à son amour.

    Ce n’est pas Dieu qui provoque les tremblements de terre ou produit les accidents ou la mort des hommes. Dieu ne veut pas le mal. Essayons de voir que Dieu essaie toujours, au contraire, de nous manifester son amour. Il nous livre le sens des événements et nous aide à nous aimer les uns les autres. Quand il y a un malheur, au lieu d’accuser Dieu, nous devrions le laisser inspirer notre cœur pour que nous puissions aider ceux qui sont malades, consoler ceux qui sont malheureux et chercher, ensemble, à trouver le bonheur et la joie en nous réconciliant et en nous laissant enseigner par Dieu.

     

     

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