• Jean Baptiste, témoin de la foi

    Le vendredi de la 4e semaine du temps ordinaire 
    Calendrier ordinaire

    Ste Agathe - Ste Agathe | St Jésus Mendez Montoya - prêtre et martyr († 1928) |En savoir plus

    Vendredi 5 Février 

    Lettre aux Hébreux 13,1-8.

    Frères, que demeure l’amour fraternel ! 
    N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. 
    Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. 
    Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. 
    Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit : ‘Jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai.’ 
    C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance : ‘Le Seigneur est mon secours, je n’ai rien à craindre ! Que pourrait me faire un homme ?’ 
    Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi. 
    Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité. 

    Psaume 27(26),1.3.5.9abcd.

    Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; 
    de qui aurais-je crainte ? 
    Le Seigneur est le rempart de ma vie ; 
    devant qui tremblerais-je ? 

    Qu'une armée se déploie devant moi, 
    mon cœur est sans crainte ; 
    que la bataille s'engage contre moi, 
    je garde confiance. 

    Oui, il me réserve un lieu sûr 
    au jour du malheur ; 
    il me cache au plus secret de sa tente, 
    il m'élève sur le roc. 

    ne me cache pas ta face. 
    N'écarte pas ton serviteur avec colère : 
    tu restes mon secours. 
    tu restes mon secours. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,14-29.

    En ce temps-là,  comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » 
    Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » 
    Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » 
    Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. 
    En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » 
    Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas 
    parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. 
    Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. 
    La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » 
    Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » 
    Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » 
    Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » 
    Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. 
    Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. 
    Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. 
    Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau. 

    Saint Jean-Paul II (1920-2005) 

    pape 
    Exhortation apostolique « Ecclesia in Europa » §13 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

    Jean Baptiste, témoin de la foi

    Je veux proposer de nouveau à tous, afin qu'il ne soit jamais oublié, le grand signe d'espérance constitué par les nombreux témoins de la foi chrétienne qui ont vécu au [vingtième] siècle, à l'Est comme à l'Ouest. Ils ont su vivre l'Évangile dans des situations d'hostilité et de persécution, souvent jusqu'à l'épreuve finale de l'effusion du sang.

    Ces témoins, en particulier ceux qui ont affronté l'épreuve du martyre, sont un signe éloquent et grandiose, qu'il nous est demandé de contempler et d'imiter. Ils attestent à nos yeux la vitalité de l'Église ; ils nous apparaissent comme une lumière pour l'Église et pour l'humanité, car ils ont fait resplendir dans les ténèbres la lumière du Christ. Appartenant à diverses confessions chrétiennes, ils resplendissent de ce fait comme un signe d'espérance pour le cheminement œcuménique, dans la certitude que leur sang est aussi une sève d'unité pour l'Église.

    Plus radicalement encore, ils nous disent que le martyre est l'incarnation suprême de l'Évangile de l'espérance. En effet, les martyrs annoncent cet Évangile et en témoignent par leur vie jusqu'à l'effusion du sang, car ils sont certains de ne pas pouvoir vivre sans le Christ et ils sont prêts à mourir pour lui, dans la conviction que Jésus est le Seigneur et le Sauveur des hommes et qu'en lui seulement l'homme peut donc trouver la véritable plénitude de la vie. De cette façon, selon l'avertissement de l'apôtre Pierre, ils se montrent « prêts à rendre compte de l'espérance qui est en eux » (1P 3,15). En outre, les martyrs célèbrent l'Évangile de l'espérance car l'offrande de leur vie est la manifestation la plus grande et la plus radicale de ce « sacrifice vivant, saint et accepté par Dieu, qui constitue le véritable culte spirituel » (Rm 12,1), origine, âme et sommet de toute célébration chrétienne. Enfin, ils servent l'Évangile de l'espérance parce que, par leur martyre, ils expriment au plus haut degré l'amour et le service de l'homme, en ce qu'ils démontrent que l'obéissance à la loi évangélique engendre une vie morale et une convivialité qui honorent et promeuvent la dignité et la liberté de chaque personne.

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