• Jean Baptiste, témoin du Christ par toute sa vie

    Le vendredi de la 4e semaine du temps ordinaire
    Calendrier romain ordinaire

    St Blaise | Ste Claudine Thévenet - vierge et fondatrice († 1837) | En savoir plus

    Vendredi 3 Février

    Lettre aux Hébreux 13,1-8.

    Frères, que demeure l’amour fraternel !
    N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges.
    Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps.
    Que le mariage soit honoré de tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu.
    Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent : contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit : ‘Jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai.’
    C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance : ‘Le Seigneur est mon secours, je n’ai rien à craindre ! Que pourrait me faire un homme ?’
    Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi.
    Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité.

    Psaume 27(26),1.3.5.9abcd.

    Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
    de qui aurais-je crainte ?
    Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
    devant qui tremblerais-je ?

    Qu'une armée se déploie devant moi,
    mon cœur est sans crainte ;
    que la bataille s'engage contre moi,
    je garde confiance.

    Oui, il me réserve un lieu sûr
    au jour du malheur ;
    il me cache au plus secret de sa tente,
    il m'élève sur le roc.

    ne me cache pas ta face.
    N'écarte pas ton serviteur avec colère :
    tu restes mon secours.
    tu restes mon secours.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,14-29.

    En ce temps-là,  comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
    Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. »
    Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »
    Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.
    En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
    Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas
    parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.
    Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
    La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
    Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »
    Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »
    Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
    Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
    Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
    Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
    Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.


    Le Missel romain

    Préface pour la Nativité et le Martyre de saint Jean Baptiste

    Jean Baptiste, témoin du Christ par toute sa vie

    Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,

    de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,

    à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.

    Nous chantons les merveilles que tu as accomplies

    pour le plus grand des enfants des hommes,

    Jean Baptiste, le Précurseur :

    Avant même de naître,

    il tressaillit d'allégresse à l'approche du Sauveur ;

    en venant au monde il apportait une grande joie ;

    il fut, de tous les prophètes, celui qui désigna le Messie,

    l'Agneau de Dieu ;

    Dans les eaux qui devaient en être sanctifiées

    il baptisa l'auteur du baptême ;

    enfin, il rendit au Christ le plus beau témoignage,

    le témoignage du martyre.

    C'est pourquoi, avec les puissances du ciel,

    nous pouvons te bénir sur la terre

    et t'adorer en chantant : Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers !

    (Références bibliques : Mt 11,11; Lc 1,41.14; Jn 1,29)

     

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