• L'homme se leva et le suivit

    Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire 
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    St Arnold Janssen | Bx Nicolas Gross - journaliste et martyr († 1945) | En savoir plus

    Samedi 15 Janvier 

    Premier livre de Samuel 9,1-4.10c.17-19.10,1.

    Il y avait dans la tribu de Benjamin un homme appelé Kish, fils d’Abiel, fils de Ceror, fils de Becorath, fils d’Afiah, fils d’un Benjaminite. C’était un homme de valeur. 
    Il avait un fils appelé Saül, qui était jeune et beau. Aucun fils d’Israël n’était plus beau que lui, et il dépassait tout le monde de plus d’une tête. 
    Les ânesses appartenant à Kish, père de Saül, s’étaient égarées. Kish dit à son fils Saül : « Prends donc avec toi l’un des serviteurs, et pars à la recherche des ânesses. » 
    Ils traversèrent la montagne d’Éphraïm, ils traversèrent le pays de Shalisha sans les trouver ; ils traversèrent le pays de Shaalim : elles n’y étaient pas ; ils traversèrent le pays de Benjamin sans les trouver. 
    Alors ils allèrent à la ville où se trouvait l’homme de Dieu. 
    Quand Samuel aperçut Saül, le Seigneur l’avertit : « Voilà l’homme dont je t’ai parlé ; c’est lui qui exercera le pouvoir sur mon peuple. » 
    Saül aborda Samuel à l’entrée de la ville et lui dit : « Indique-moi, je t’en prie, où est la maison du voyant. » 
    Samuel répondit à Saül : « C’est moi le voyant. Monte devant moi au lieu sacré. Vous mangerez aujourd’hui avec moi. Demain matin, je te laisserai partir et je te renseignerai sur tout ce qui te préoccupe. 
    Alors, Samuel prit la fiole d’huile et la répandit sur la tête de Saül ; puis il l’embrassa et lui dit : « N’est-ce pas le Seigneur qui te donne l’onction comme chef sur son héritage ? 

    Psaume 21(20),2-3.4-5.6-7.

    Seigneur, le roi se réjouit de ta force ; 
    quelle allégresse lui donne ta victoire ! 
    Tu as répondu au désir de son cœur, 
    tu n'as pas rejeté le souhait de ses lèvres. 

    Tu lui destines bénédictions et bienfaits, 
    tu mets sur sa tête une couronne d'or. 
    La vie qu'il t'a demandée, tu la lui donnes, 
    de longs jours, des années sans fin. 

    Par ta victoire, grandit son éclat : 
    tu le revêts de splendeur et de gloire. 
    Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours : 
    ta présence l'emplit de joie ! 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17.

    En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. 
    En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. 
    Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. 
    Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » 
    Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » 

    Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450) 

    évêque de Ravenne, docteur de l'Église 
    Sermon 30 ; CCL 24, 173 ; PL 52, 284 (in L'évangile selon Matthieu commenté par les Pères; coll. PdF n°30; trad. B. Landry; Éd. DDB 1985, p. 75s rev.)

    « L'homme se leva et le suivit »

    Assis à son bureau de douane, ce malheureux publicain était dans une situation pire que le paralytique dont je vous ai parlé l'autre jour, lui qui gisait sur son lit (Mc 2,1s). L'un était atteint de paralysie en son corps, l'autre en son âme. Chez le premier, tous ses membres étaient difformes ; chez le second, c'est le jugement dans son ensemble qui était en déroute. Le premier gisait, prisonnier de sa chair ; l'autre était assis, captif d'âme et de corps. C'est malgré lui que le paralytique succombait aux souffrances ; le publicain, lui, était de son plein gré esclave du mal et du péché. Ce dernier, innocent à ses propres yeux, était accusé de cupidité par autrui ; le premier, au milieu de ses blessures, se savait pécheur. L'un entassait gain sur gain, et tous étaient des péchés ; l'autre effaçait ses péchés en gémissant dans ses douleurs. C'est pourquoi elles étaient justes, ces paroles adressées au paralytique : « Courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés », car par ses souffrances il compensait ses fautes. Quant au publicain, il entendit ces mots : « Viens, suis-moi », c'est-à-dire : « Tu feras réparation en me suivant, toi qui t'es perdu en suivant l'argent ».

    Quelqu'un va dire : pourquoi le publicain, plus coupable semble-t-il, reçoit-il un don plus élevé ? Il devient apôtre aussitôt. (...) Lui-même a reçu le pardon, et il accorde à d'autres le pardon de leurs péchés ; il illumine toute la terre de l'éclat de la prédication de l'Évangile. Quant au paralytique, à peine est-il jugé digne de recevoir seulement le pardon. Tu veux savoir pourquoi le publicain a obtenu plus de grâces ? C'est que, selon un mot de l'apôtre Paul : « Là où le péché s'était multiplié, la grâce a surabondé » (Rm 5,20).

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