• La nature

    Anselm Grün
    Extrait du livre « À la recherche de l’or intérieur »

     
     

    La nature n’offre-t-elle pas des trésors à profusion ? Combien sommes-nous à ne pas pouvoir nous rassasier d’un beau paysage ? A nous arrêter en chemin pour admirer des fleurs, des graminées, un papillon qui s’y repose ? Car nous avons appris à nous étonner.

     

    S’étonner veux donc dire s’extasier devant une merveille de la nature. Dans les épis, par exemple, je vois la merveille que le blé porte ; dans l’arbre, celle des fruits qu’il produit. Et que dire devant celle d’une forêt de hêtres qui rappelle une cathédrale gothique.

     

    Mais je ne perçois pas seulement les miracles de la nature en regardant, en m’étonnant, en admirant, mais, pour ainsi dire, en les vivant. La nature ne porte aucun jugement de valeur. Elle ne juge pas si je suis bon ou mauvais, si ce que je fais est bien ou mal. Dans la nature, j’ai le droit d’être, tout simplement, ce qui me libère et me permet d’entrer en contact avec moi-même ; je cesse de me mesurer, de m’évaluer ; je peux profiter de la nature en me débarrassant de toute contrainte ; je suis libre de le couler en elle parce que j’ai laissé de côté toute surestimation ou dévalorisation de moi-même.

     

    J’entends souvent des gens me confier que, dans la nature, ils ont le sentiment d’êtres aimés, que l’amour les inonde à travers les fleurs et les arbres. Ils perçoivent l’amour de Dieu, l’amour du Créateur ce que le chercheur et Jésuite Pierre Teilhard de Chardin appelait « amorisation ».
    Anselm Grün
    Extrait du livre « À la recherche de l’or intérieur »


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