• La porte est ouverte !

    Le jeudi de la 7e semaine de Pâques 
    Calendrier ordinaire

    St Bernardin de Sienne | St Archange Tadini - prêtre et fondateur († 1912) | En savoir plus

    Jeudi 20 Mai 

    Livre des Actes des Apôtres 22,30.23,6-11.

    En ces jours-là, Paul avait été arrêté à Jérusalem. Le lendemain, le commandant voulut savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient. Il lui fit enlever ses liens ; puis il convoqua les grands prêtres et tout le Conseil suprême, et il fit descendre Paul pour l’amener devant eux. 
    Sachant que le Conseil suprême se répartissait entre sadducéens et pharisiens, Paul s’écria devant eux : « Frères, moi, je suis pharisien, fils de pharisiens. C’est à cause de notre espérance, la résurrection des morts, que je passe en jugement. » 
    À peine avait-il dit cela, qu’il y eut un affrontement entre pharisiens et sadducéens, et l’assemblée se divisa. 
    En effet, les sadducéens disent qu’il n’y a pas de résurrection, pas plus que d’ange ni d’esprit, tandis que les pharisiens professent tout cela. 
    Il se fit alors un grand vacarme. Quelques scribes du côté des pharisiens se levèrent et protestèrent vigoureusement : « Nous ne trouvons rien de mal chez cet homme. Et si c’était un esprit qui lui avait parlé, ou un ange ? » 
    L’affrontement devint très violent, et le commandant craignit que Paul ne se fasse écharper. Il ordonna à la troupe de descendre pour l’arracher à la mêlée et le ramener dans la forteresse. 
    La nuit suivante, le Seigneur vint auprès de Paul et lui dit : « Courage ! Le témoignage que tu m’as rendu à Jérusalem, il faut que tu le rendes aussi à Rome. » 

    Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.11.

    Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge. 
    J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! 
    Seigneur, mon partage et ma coupe : 
    de toi dépend mon sort. » 

    Je bénis le Seigneur qui me conseille : 
    même la nuit mon cœur m'avertit. 
    Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; 
    il est à ma droite : je suis inébranlable. 

    Mon cœur exulte, mon âme est en fête, 
    ma chair elle-même repose en confiance : 
    tu ne peux m'abandonner à la mort 
    ni laisser ton ami voir la corruption. 

    Tu m'apprends le chemin de la vie : 
    devant ta face, débordement de joie ! 
    À ta droite, éternité de délices ! 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 17,20-26.

    En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. 
    Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. 
    Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : 
    moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. 
    Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. 
    Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. 
    Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » 

    Saint Théodore le Studite (759-826) 

    moine à Constantinople 
    Catéchèse 6 (Les Grandes Catéchèses, coll. Spiritualité orientale n° 79, trad. F. de Montleau, éd. Bellefontaine, 2002, p. 172-173)

    La porte est ouverte !

    Après avoir tout accompli et revêtu pour nous une nature humaine, Christ notre Dieu, Jésus, l’absolument parfait, est remonté au ciel et comme prix du combat il nous a décerné sa paix (cf. Col 3,15) en disant : « Je vous donne ma paix » (Jn 14,27). Cela ne concerne pas seulement les apôtres ; en effet, notre Dieu lui-même, qui donne la vie a dit : « Ce n’est pas seulement pour ceux-ci, Père, que je te prie, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un comme nous sommes un » (Jn 17,20-22).

    Là-dessus, mes très honorés frères, il est juste de s’écrier comme l’apôtre : « Qui nous séparera de l’amour de Dieu ? Les tribulations, l’angoisse, la persécution, la faim, le glaive ou le danger ? » (Rm 8,35) (…). Exultez et soyez remplis de joie en voyant l’amour de Dieu pour l’homme ! Sous nos yeux, il y a la vie, en face de nous, la joie, à nos pieds, la félicité ! La porte est ouverte ! Courez, prenez ! (cf. Ph 3,13) Pour cela, qui manquera d’énergie ? Qui ne se hâtera, l’un essayant encore et toujours plus de devancer l’autre, stimulé par la pensée que ce ne sont pas des trésors corruptibles et terrestres qui s’offrent à lui, mais des trésors éternels et immortels ? (…)

    Que le Seigneur Dieu vous donne (…) de vous établir tous dans le bien, de l’emporter dans la course, d’être admis dans le stade et de ceindre les couronnes de la victoire. Puissions-nous obtenir tous les biens qui s’y attachent, par la grâce et la bonté de notre Seigneur Jésus Christ. À lui appartiennent, ainsi qu’au Père et au Saint-Esprit, gloire, puissance, honneur et adoration, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

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