• Le bon grain et l'ivraie,

    Le samedi de la 16e semaine du temps ordinaire

    Saint(s) du jour : St Pantaléon, médecin et martyr († v. 305)

    Première lecture : Livre de l'Exode 24,3-8.

     

    En ces jours-là, Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances. Tout le peuple répondit d’une seule voix : « Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratique. » 
    Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur. Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne, et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël. 
    Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël d’offrir des holocaustes, et d’immoler au Seigneur des taureaux en sacrifice de paix. 
    Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ; puis il aspergea l’autel avec le reste du sang. 
    Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple. Celui-ci répondit : « Tout ce que le Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. » 
    Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit : « Voici le sang de l’Alliance que, sur la base de toutes ces paroles, le Seigneur a conclue avec vous. » 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 50(49),1-2.5.7ac.14-15.

     

    Le Dieu des dieux, le Seigneur, 
    parle et convoque la terre 
    du soleil levant jusqu'au soleil couchant :
    De Sion, belle entre toutes, Dieu resplendit. 

    « Assemblez, devant moi, mes fidèles, 
    eux qui scellent d'un sacrifice mon alliance. » 
    « Écoute, mon peuple, je parle.
    Moi, Dieu, je suis ton Dieu ! 

    Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce, 
    accomplis tes vœux envers le Très-Haut. 
    Invoque-moi au jour de détresse : 
    je te délivrerai, et tu me rendras gloire. » 


    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,24-30.

     

    En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. 
    Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. 
    Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. 
    Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” 
    Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” 
    Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. 
    Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” » 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : Le bon grain et l'ivraie, mêlés dans l’Église jusqu'au Jour du Seigneur

    Par : Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
    Dans : Débat entre un luciférien et un orthodoxe (SC 473, p 179-180)
    Dans l’Église n’habitent pas que des brebis et ne volent pas que des oiseaux purs. Le froment est semé dans le champ et, « au milieu de splendides cultures, l’emportent les bardanes et les ronces, ainsi que les folles avoines. » (Virgile, Géorgiques) Que doit faire le paysan ? Va-t-il arracher l’ivraie ? Mais la moisson entière sera en même temps saccagée ! Chaque jour l’habileté paysanne chasse les oiseaux par le bruit, les effraie par des épouvantails (…). Cependant font incursion, soit les rapides chevreuils, soit l’onagre folâtre ; d’un côté, les campagnols amassent le froment dans leurs greniers souterrains, de l’autre, les fourmis, en une fébrile colonne, ravagent la récolte ; C’est ainsi ! Personne n’est exempt de souci quand il possède un champ. Pendant le sommeil du père de famille, l’ennemi a semé l’ivraie ; comme les disciples se hâtaient d’aller la déraciner, le Seigneur les en a empêchés, se réservant à Lui-même de séparer la paille et le froment. (…) Personne, avant le jour du Jugement ne se peut s’approprier la pelle à vanner du Christ, personne ne peut juger qui que ce soit.
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