• Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui...

    Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire 
    Calendrier ordinaire

     

    St Jean Bosco | St François-Xavier Bianchi - prêtre barnabite († 1815) |En savoir plus

    Lundi 31 Janvier 

    Deuxième livre de Samuel 15,13-14.30.16,5-13a.

    En ces jours-là, un messager vint annoncer à David : « Le cœur des hommes d’Israël a pris parti pour Absalom. » 
    Alors David dit à tous ses serviteurs, qui étaient avec lui à Jérusalem : « Debout, fuyons ! Autrement nous n’échapperons pas à Absalom. Vite, partez ! Sans quoi, il nous gagnera de vitesse, il nous précipitera dans le malheur et passera la ville au fil de l’épée. » 
    David montait par la montée des Oliviers ; il montait en pleurant, la tête voilée ; il marchait pieds nus. Tous ceux qui l’accompagnaient avaient la tête voilée ; et ils montaient en pleurant. 
    Comme le roi David atteignait Bahourim, il en sortit un homme du même clan que la maison de Saül. Il s’appelait Shiméï, fils de Guéra. Tout en sortant, il proférait des malédictions. 
    Il lançait des pierres à David et à tous les serviteurs du roi, tandis que la foule et les guerriers entouraient le roi à droite et à gauche. 
    Shiméï maudissait le roi en lui criant : « Va-t’en, va-t’en, homme de sang, vaurien ! 
    Le Seigneur a fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül dont tu as usurpé la royauté ; c’est pourquoi le Seigneur a remis la royauté entre les mains de ton fils Absalom. Et te voilà dans le malheur, car tu es un homme de sang. » 
    Abishaï, fils de Cerouya, dit au roi : « Comment ce chien crevé peut-il maudire mon seigneur le roi ? Laisse-moi passer, que je lui tranche la tête. » 
    Mais le roi répondit : « Que me voulez-vous, fils de Cerouya ? S’il maudit, c’est peut-être parce que le Seigneur lui a ordonné de maudire David. Alors, qui donc pourrait le lui reprocher ? » 
    David dit à Abishaï et à tous ses serviteurs : « Même celui qui est mon propre fils s’attaque à ma vie : à plus forte raison ce descendant de Benjamin ! Laissez-le maudire, si le Seigneur le lui a ordonné. 
    Peut-être que le Seigneur considérera ma misère et me rendra le bonheur au lieu de sa malédiction d’aujourd’hui. » 
    David et ses hommes continuèrent leur chemin. 

    Psaume 3,2-3.4-5.6-7.

    Seigneur, qu'ils sont nombreux mes adversaires, 
    nombreux à se lever contre moi, 
    nombreux à déclarer à mon sujet : 
    « Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! » 

    Mais toi, Seigneur, mon bouclier, 
    ma gloire, tu tiens haute ma tête. 
    À pleine voix je crie vers le Seigneur ; 
    il me répond de sa montagne sainte. 

    Et moi, je me couche et je dors ; 
    je m'éveille : le Seigneur est mon soutien. 
    Je ne crains pas ce peuple nombreux 
    qui me cerne et s'avance contre moi. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,1-20.

    En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. 
    Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; 
    il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; 
    en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. 
    Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. 
    Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui 
    et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » 
    Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! » 
    Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » 
    Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. 
    Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. 
    Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » 
    Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. 
    Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. 
    Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. 
    Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. 
    Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. 
    Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. 
    Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » 
    Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration. 

    Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997) 

    fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité 
    No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.26)

    « Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui... Mais il lui dit : ‘Rentre auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi’ »

    Nous sommes appelés à aimer le monde. Et Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné Jésus (Jn 3,16). Aujourd'hui, il aime tellement le monde qu'il nous donne au monde, toi et moi, pour que nous soyons son amour, sa compassion et sa présence par une vie de prière, de sacrifices, d'abandon. La réponse que Dieu attend de toi est que tu deviennes contemplatif, que tu sois contemplatif.

    Prenons Jésus au mot, et soyons des contemplatifs au cœur du monde car, si nous avons la foi, nous sommes en sa présence perpétuelle. Par la contemplation, l'âme puise directement dans le cœur de Dieu les grâces que la vie active a la charge de distribuer. Nos existences doivent être liées au Christ vivant qui est en nous. Si nous ne vivons pas en présence de Dieu, nous ne pouvons pas persévérer.

    Qu'est-ce que la contemplation ? Vivre la vie de Jésus. C'est ainsi que je la comprends. Aimer Jésus, vivre sa vie au sein de la nôtre, vivre la nôtre au sein de la sienne... La contemplation ne revient pas à s'enfermer dans un cabinet obscur, mais à permettre à Jésus de vivre sa Passion, son amour, son humilité en nous, de prier avec nous, d'être avec nous, et de sanctifier à travers nous. Notre vie et notre contemplation sont une. Ce n'est pas là une question de faire mais d'être. Il s'agit en fait de la pleine jouissance de notre esprit par l'Esprit Saint qui insuffle en nous la plénitude de Dieu et nous envoie dans toute la création comme son message personnel d'amour (Mc 16,15).

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