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Le serviteur n'est pas plus grand que son maître
Le samedi de la 5e semaine de Pâques
Saint(s) du jour : St Bède le Vénérable, Docteur de l'Église († 735)
Première lecture : Livre des Actes des Apôtres 16,1-10.
En ces jours-là, Paul, qui avait quitté Antioche avec Silas, arriva ensuite à Derbé, puis à Lystres. Il y avait là un disciple nommé Timothée ; sa mère était une Juive devenue croyante, mais son père était Grec.
À Lystres et à Iconium, les frères lui rendaient un bon témoignage.
Paul désirait l’emmener ; il le prit avec lui et le fit circoncire à cause des Juifs de la région, car ils savaient tous que son père était Grec.
Dans les villes où Paul et ses compagnons passaient, ils transmettaient les décisions prises par les Apôtres et les Anciens de Jérusalem, pour qu’elles entrent en vigueur.
Les Églises s’affermissaient dans la foi et le nombre de leurs membres augmentait chaque jour.
Paul et ses compagnons traversèrent la Phrygie et le pays des Galates, car le Saint-Esprit les avait empêchés de dire la Parole dans la province d’Asie.
Arrivés en Mysie, ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa.
Ils longèrent alors la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisPsaume : Psaume 100(99),1-2.3.5.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisEvangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,18-21.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisCommentaire : « Le serviteur n'est pas plus grand que son maître »
Par : Saint Chromace d'Aquilée (?-407), évêque
Dans : Sermon 19, 1-3 ; SC 164 (trad. SC p. 21 rev.)« Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne et la posèrent sur sa tête » (Mt 27,28-29). C'est comme roi que le Christ est revêtu d'une tunique rouge et en tant que prince des martyrs..., parce qu'il resplendit de son sang sacré comme d'une écarlate précieuse. C'est en tant que vainqueur qu'il reçoit la couronne, car c'est normalement au vainqueur qu'on décerne une couronne... Mais nous pouvons remarquer que la tunique pourpre est aussi le symbole de l'Église qui, demeurant dans le Christ roi, brille d'une gloire royale. D'où le titre de « race royale » que lui donne Jean dans l'Apocalypse (1,6)... En effet, l'étoffe pourpre est une chose précieuse et royale. Bien qu'elle soit un produit naturel, elle change de qualité lorsqu'on la plonge dans le bain de la teinture, et elle change d'aspect... Sans valeur par elle-même, sa transformation en fait un produit précieux. Il en va ainsi de nous-mêmes : sans valeur par nous-mêmes, la grâce nous transforme et nous donne du prix, quand [à notre baptême] nous sommes plongés par trois fois, comme l'étoffe de pourpre, dans l'écarlate spirituelle, le mystère de la Trinité... Nous pouvons encore remarquer que le manteau rouge est aussi le symbole de la gloire des martyrs, puisque, teints de leur propre sang répandu, ornés du sang du martyre, ils brillent dans le Christ comme une tunique écarlate précieuse. Autrefois, la Loi prescrivait d'offrir des étoffes écarlates pour orner le tabernacle de Dieu (Ex 25,4) ; les martyrs, de fait, sont l'ornement de l'Église du Christ... La couronne d'épines qu'on a mise sur la tête du Seigneur est le symbole de notre rassemblement, à nous qui, des nations, sommes venus à la foi. Nous n'étions alors que des épines, c'est-à-dire des pécheurs ; mais, en croyant au Christ, nous sommes devenus une couronne de justice, parce que nous avons cessé de piquer ou de blesser le Sauveur, et nous couronnons sa tête de la confession de notre foi... Oui, jadis nous étions des épines, mais... nous sommes devenus des pierres précieuses.
Tags : christ, paul, couronne, sans, monde
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