• Les Douze l'accompagnaient ainsi que des femmes

    Le vendredi de la 24e semaine du temps ordinaire 

    Ste Richarde - Ste Richarde | St Joseph de Copertino - prêtre o.f.m. conv. | En savoir plus

    Vendredi 18 Septembre 
    Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,12-20.

    Frères, nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? 
    S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. 
    Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu ; 
    et nous faisons figure de faux témoins de Dieu, pour avoir affirmé, en témoignant au sujet de Dieu, qu’il a ressuscité le Christ, alors qu’il ne l’a pas ressuscité si vraiment les morts ne ressuscitent pas. 
    Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. 
    Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ; 
    et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus. 
    Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. 
    Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. 

    Psaume 17(16),1.6-7.8.15.

    Seigneur, écoute la justice ! 
    Entends ma plainte, accueille ma prière : 
    mes lèvres ne mentent pas. 

    Je t'appelle, toi, le Dieu qui répond : 
    écoute-moi, entends ce que je dis. 
    Montre les merveilles de ta grâce, 
    toi qui libères de l'agresseur 
    ceux qui se réfugient sous ta droite. 

    Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; 
    à l'ombre de tes ailes, cache-moi, 
    Et moi, par ta justice, je verrai ta face : 
    au réveil, je me rassasierai de ton visage. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,1-3.

    En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, 
    ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, 
    Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

     


     

    Benoît XVI 
    pape de 2005 à 2013 
    Audience générale du 14/02/07 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

    « Les Douze l'accompagnaient ainsi que des femmes »

    Dans le milieu de l'Église primitive, la présence des femmes est bien loin d'être secondaire. (...) Nous devons à saint Paul une ample documentation sur la dignité et sur le rôle ecclésial de la femme. Son point de départ est le principe fondamental selon lequel parmi les baptisés, non seulement « il n'y a ni juif ni païen, il n'y a ni esclave ni homme libre », mais également « il n'y a ni homme ni femme ». La raison est que « tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus » (Ga 3,28), c'est-à-dire que tous sont unis par la même dignité fondamentale, même si c'est chacun avec des fonctions spécifiques (1Co 12,27s). L'apôtre admet comme quelque chose de normal que dans la communauté chrétienne, la femme puisse « prophétiser » (1Co 11,5), c'est-à-dire s'exprimer ouvertement sous l'inspiration de l'Esprit, pourvu que ce soit pour l'édification de la communauté et accompli avec dignité. (...)

    Nous avons déjà rencontré la figure de Prisca ou Priscille, épouse d'Aquilas, qui dans deux cas, de manière surprenante, est mentionnée avant son mari (Ac 18,18; Rm 16,3) ; l'une et l'autre sont explicitement qualifiés par Paul comme ses « collaborateurs » (Rm 16,3)... Il faut aussi prendre en compte que la brève Lettre à Philémon est en réalité également adressée par Paul à une femme appelée Apphia (Phm 2). (...) Dans la communauté de Colosse, elle devait occuper une place importante ; en tout cas, elle est l'unique femme mentionnée par Paul parmi les destinataires de ses lettres. Ailleurs, il mentionne une certaine Phébée, qualifiée de ‘diákonos’ de l'Église de Cencrées (Rm 16,1-2). (...) Bien que ce titre, à cette époque, n'ait pas encore de valeur ministérielle spécifique de type hiérarchique, il désigne un exercice authentique de responsabilité de la part de cette femme en faveur de cette communauté chrétienne. (...) Dans la même lettre, Paul rappelle d'autres noms de femmes : une certaine Marie, puis Tryphène, Tryphose et la « très chère » Persis, et encore Julie (Rm 16,6.12a.12b.15). (...) Dans l'Église de Philippes se distinguèrent deux femmes appelées Évodie et Syntyché (Ph 4,2) : l'appel que Paul leur adresse laisse entendre que ces deux femmes assuraient une fonction importante au sein de cette communauté. En somme, l'histoire du christianisme aurait connu un développement bien différent s'il n'y avait pas eu l'apport généreux de nombreuses femmes.

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