• Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix

    5e jour dans l'Octave de Noël

    Saint(s) du jour : St Thomas Becket, archevêque et martyr († 1170)

    Première lecture : Première lettre de saint Jean 2,3-11.

     

    Bien-aimés, voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. 
    Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. 
    Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. 
    Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché. 
    Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien. 
    Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière. 
    Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. 
    Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute. 
    Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 96(95),1-2a.2b-3.5b-6.

     

    Chantez au Seigneur un chant nouveau, 
    chantez au Seigneur, terre entière,
    chantez au Seigneur et bénissez son nom !

    De jour en jour, proclamez son salut, 
    racontez à tous les peuples sa gloire, 
    à toutes les nations ses merveilles ! 

    Lui, le Seigneur, a fait les cieux : 
    devant lui, splendeur et majesté, 
    dans son sanctuaire, puissance et beauté. 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-35.

     

    Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
    selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’
    Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’
    Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
    Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
    Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
    Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
    « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
    Car mes yeux ont vu le salut
    que tu préparais à la face des peuples :
    lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
    Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
    Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
    – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix »

    Par : Saint Jean XXIII (1881-1963), pape
    Dans : Journal de l'âme, § 1958-1963 (trad. Cerf 1964, p. 464)
    Après ma première messe sur la tombe de saint Pierre, voici les mains du Saint Père Pie X, posées sur ma tête en bénédiction de bon augure pour moi et pour ma vie sacerdotale commençante. Et après plus d'un demi-siècle, voici mes propres mains étendues sur les catholiques — et pas seulement les catholiques — du monde entier, en un geste de paternité universelle... Comme saint Pierre et ses successeurs, je suis préposé au gouvernement de l'Église du Christ tout entière, une, sainte, catholique et apostolique. Tous ces mots sont sacrés et surpassent de façon inimaginable toute exaltation personnelle ; ils me laissent dans la profondeur de mon néant, élevé à la sublimité d'un ministère qui l'emporte sur toute grandeur et toute dignité humaines. Quand, le 28 octobre 1958, les cardinaux de la sainte Église romaine m'ont désigné à la responsabilité du troupeau universel du Christ Jésus, à soixante-dix-sept ans, la conviction s'est répandue que je serais un pape de transition. Au lieu de cela, me voici à la veille de ma quatrième année de pontificat et dans la perspective d'un solide programme à déployer à la face du monde entier qui regarde et attend. Quant à moi, je me trouve comme saint Martin, qui « n'a pas craint de mourir ni refusé de vivre ». Je dois toujours me tenir prêt à mourir même subitement et à vivre autant qu'il plaira au Seigneur de me laisser ici-bas. Oui, toujours. Au seuil de ma quatre-vingtième année, je dois me tenir prêt : à mourir ou à vivre. Et dans un cas comme dans l'autre, je dois veiller à ma sanctification. Puisque partout on m'appelle « Saint Père », comme si c'était mon premier titre, eh bien, je dois et veux l'être pour de vrai.

     

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