• Marie a choisi la meilleure part

    Le mardi de la 27e semaine du temps ordinaire
    Calendrier ordinaire St François d'Assise | Bx François-Xavier Seelos - prêtre c.ss.r. († 1867) | En savoir plus

    Mardi 4 Octobre


    Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,13-24.

    Frères, vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire.
    J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.
    Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon
    de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne,
    sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.
    Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui.
    Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.
    En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas.
    Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie.
    Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ;
    elles avaient simplement entendu dire : « Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire. »
    Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet.

    Psaume 139(138),1-3.13-14ab.14cd-15.

    Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
    Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
    de très loin, tu pénètres mes pensées.
    Que je marche ou me repose, tu le vois,
    tous mes chemins te sont familiers.

    C'est toi qui as créé mes reins,
    qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
    Je reconnais devant toi le prodige,
    l'être étonnant que je suis.

    Étonnantes sont tes œuvres
    toute mon âme le sait.
    Mes os n'étaient pas cachés pour toi
    quand j'étais façonné dans le secret,
    modelé aux entrailles de la terre.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42.

    En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.
    Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
    Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »
    Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.
    Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »


    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)
    carmélite, docteur de l'Église
    Manuscrit autobiographique C, 36 r° - v°

    « Marie a choisi la meilleure part »

    Une âme embrasée d'amour ne peut rester inactive ; sans doute comme Sainte Madeleine elle se tient aux pieds de Jésus, elle écoute sa parole douce et enflammée. Paraissant ne rien donner, elle donne bien plus que Marthe qui se tourmente de beaucoup de choses et voudrait que sa sœur l'imite. Ce ne sont point les travaux de Marthe que Jésus blâme ; ces travaux, sa divine Mère s'y est humblement soumise toute sa vie puisqu'il lui fallait préparer les repas de la Sainte Famille. C'est l'inquiétude seule de son ardente hôtesse qu'il voulait corriger.

    Tous les saints l'ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l'univers de l'illumination de la doctrine évangélique. N'est-ce point dans l'oraison que les Sts Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d'Aquin, François, Dominique et tant d'autres illustres amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies ? Un savant a dit : « Donnez-moi un levier, un point d'appui, et je soulèverai le monde. » Ce qu'Archimède n'a pu obtenir, parce que sa demande ne s'adressait point à Dieu et qu'elle n'était faite qu'au point de vue matériel, les saints l'ont obtenu dans toute sa plénitude. Le Tout-Puissant leur a donné pour points d'appui : Lui-même et Lui seul ; pour levier : l'oraison, qui embrase d'un feu d'amour, et c'est ainsi qu'ils ont soulevé le monde. C'est ainsi que les saints encore militants le soulèvent et que, jusqu'à la fin du monde, les saints à venir le soulèveront aussi.

     

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