• Mère toute immaculée, tu as porté en ton sein le feu de la divinité !


    Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu

    Calendrier romain ordinaire

      Ste Marie | St Vincent-Marie Strambi - évêque c.p. (+ 1824) | En savoir plus

    Bonne et heureuse année 2024

    Lundi 1 Janvier 

    Livre des Nombres 6,22-27.

    Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
    « Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras : Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
    “Que le Seigneur te bénisse et te garde !
    Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce !
    Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !”
    Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »

    Psaume 67(66),2b.3.5abd.7.8b.

    Que son visage s'illumine pour nous ;
    et ton chemin sera connu sur la terre,
    ton salut, parmi toutes les nations.

    Que les nations chantent leur joie,
    car tu gouvernes le monde avec justice ;
    sur la terre, tu conduis les nations.

    La terre a donné son fruit ;
    Dieu, notre Dieu, nous bénit.
    Que la terre tout entière l'adore !

    Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,4-7.

    Frères, lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse,
    afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.
    Et voici la preuve que vous êtes des fils : Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, et cet Esprit crie « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
    Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et puisque tu es fils, tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21.

    En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
    Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
    Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
    Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
    Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.
    Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.



    Livre d'heures du Sinaï (9e siècle)

    Canon à la Mère de Dieu, SC 486 (Sinaiticus graecus 864; trad. Sr Maxime Ajjoub, éd. du Cerf, 2004, p. 425-427)

    Mère toute immaculée, tu as porté en ton sein le feu de la divinité !

    Tout souffle mortel rend honneur à ton enfantement, ô Toute Pure, et la troupe des anges célèbre l’incompréhensible mystère de ton accouchement, comment tu as conçu en ton sein le Créateur de l’univers et l’as mis au monde : redoutables en vérité, étranges, extraordinaires, absolument stupéfiants, ô Souveraine, sont tes prodiges !

    Puisque tu as auprès de ton Fils, ô Souveraine, la liberté de parole d’une mère, ne cesse pas de l’implorer par tes divines suppliques : que ceux qui te supplient, Mère de Dieu, soient délivrés de toute affliction, eux qui t’honorent avec amour comme un refuge pour notre salut, comme un divin recours, Toute Pure, comme un rempart inviolable et la joie des affligés.

    Tu as fait de moi, ô Mère, un temple de l’Esprit saint, en purifiant par tes divines suppliques la souillure de ma chair et en essuyant, Mère de Dieu, la sanie de mes fautes : car c’est auprès de toi que je me suis réfugié, toi la véritable protection et le rempart infrangible des chrétiens, leur abri, leur divin recours et leur refuge.

    Daniel, en esprit, discernait en toi la montagne non touchée du ciseau (cf. Dn 2,34), et Ézéchiel, la porte divine (cf. Ez 44,2), Moïse t’a vue à l’avance, buisson non consumé (cf. Ex 3,2), toi qui a porté en ton sein le feu de la divinité sans être dévorée par la flamme, ô Vierge : et nous, nous t’avons reconnue comme la Mère toute immaculée, pour avoir enfanté dans la chair notre Rédempteur.

    Méditation

    Frère Philippe Verdin

    Frère Philippe Verdin

    Couvent Saint Thomas d'Aquin à Lille

    Marie médite

    Écouter la méditation
    Mystère de la prière. Quand nous nous mettons en retrait, quand nous ouvrons notre cœur à Dieu, quand nous lui demandons d’éclairer ce que nous ne comprenons pas, une douce et lente alchimie se réalise. Les événements et les paroles se décantent. Petit à petit, nous voyons les choses sous un autre angle, dans une autre lumière. C’est l’Esprit Saint qui est à l’œuvre dans notre âme.

    Marie avait l’habitude d’accueillir l’œuvre de Dieu en elle. Elle ne s’était pas laissé transformer par l’Esprit Saint une seule fois, le jour de l’Annonciation. Non, elle a toujours gardé le cœur ouvert à Dieu. Dieu a fait en elle sa demeure, dès lors il l’a guidée, éclairée et instruite. Quand j’entends ce tendre verset : « Marie conservait avec soin toutes ces choses en son cœur, elle les méditait », je pense à ces mots de Dieu murmurés au prophète Isaïe : « Je te donnerai des trésors secrets, des richesses cachées. » (45, 3) Ces trésors secrets, ces richesses cachées, ce sont les épiphanies de Dieu dans notre cœur, la merveilleuse manifestation de sa présence au plus intime de nous-mêmes.

     

     

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