• Mon fils, tes péchés sont pardonnés’ (…).

    • Jour liturgique : Temps ordinaire - 

    • Lecture du premier livre de Samuel

    • En ces jours-là,
          tous les anciens d’Israël se réunirent
      et vinrent trouver Samuel à Rama.
          Ils lui dirent :
      « Tu es devenu vieux,
      et tes fils ne marchent pas sur tes traces.
      Maintenant donc, établis, pour nous gouverner,
      un roi comme en ont toutes les nations. »
          Samuel fut mécontent parce qu’ils avaient dit :
      « Donne-nous un roi pour nous gouverner »,
      et il se mit à prier le Seigneur.
          Or, le Seigneur lui répondit :
      « Écoute la voix du peuple
      en tout ce qu’ils te diront.
      Ce n’est pas toi qu’ils rejettent,
      c’est moi qu’ils rejettent :
      ils ne veulent pas que je règne sur eux. »

          Samuel rapporta toutes les paroles du Seigneur
      au peuple qui lui demandait un roi.
          Et il dit :
      « Tels seront les droits
      du roi qui va régner sur vous.
      Vos fils, il les prendra,
      il les affectera à ses chars et à ses chevaux,
      et ils courront devant son char.
          Il les utilisera comme officiers de millier
      et comme officiers de cinquante hommes ;
      il les fera labourer et moissonner à son profit,
      fabriquer ses armes de guerre et les pièces de ses chars.
          Vos filles, il les prendra
      pour la préparation de ses parfums,
      pour sa cuisine et pour sa boulangerie.
          Les meilleurs de vos champs,
      de vos vignes et de vos oliveraies,
      il les prendra pour les donner à ses serviteurs.
          Sur vos cultures et vos vignes il prélèvera la dîme,
      pour la donner à ses dignitaires et à ses serviteurs.
          Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes et de vos jeunes gens,
      ainsi que vos ânes,
      il les prendra et les fera travailler pour lui.
          Sur vos troupeaux, il prélèvera la dîme,
      et vous-mêmes deviendrez ses esclaves.
          Ce jour-là, vous pousserez des cris
      à cause du roi que vous aurez choisi,
      mais, ce jour-là, le Seigneur ne vous répondra pas ! »
          Le peuple refusa d’écouter Samuel et dit :
      « Non ! il nous faut un roi !
          Nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ;
      notre roi nous gouvernera,
      il marchera à notre tête et combattra avec nous. »
          Samuel écouta toutes les paroles du peuple
      et les répéta aux oreilles du Seigneur.
          Et le Seigneur lui dit :
      « Écoute-les, et qu’un roi règne sur eux ! »

                  – Parole du Seigneur.




    • Refrain psalmique : (cf. Ps 88, 2a)

      Ton amour, Seigneur,
      sans fin je le chante !

      Heureux le peuple qui connaît l’ovation !
      Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
      tout le jour, à ton nom il danse de joie,
      fier de ton juste pouvoir.

      Tu es sa force éclatante ;
      ta grâce accroît notre vigueur.
      Oui, notre roi est au Seigneur ;
      notre bouclier, au Dieu saint d’Israël.




    • Acclamation : (Lc 7, 16)

      Alléluia. Alléluia.
      Un grand prophète s’est levé parmi nous,
      et Dieu a visité son peuple.
      Alléluia.

      Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

      Quelques jours après la guérison d’un lépreux,
      Jésus revint à Capharnaüm,
      et l’on apprit qu’il était à la maison.
          Tant de monde s’y rassembla
      qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte,
      et il leur annonçait la Parole.
          Arrivent des gens
      qui lui amènent un paralysé,
      porté par quatre hommes.
          Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule,
      ils découvrent le toit au-dessus de lui,
      ils font une ouverture,
      et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
          Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :
      « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
          Or, il y avait quelques scribes, assis là,
      qui raisonnaient en eux-mêmes :
          « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ?
      Il blasphème.
      Qui donc peut pardonner les péchés,
      sinon Dieu seul ? »
          Percevant aussitôt dans son esprit
      les raisonnements qu’ils se faisaient,
      Jésus leur dit :
      « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
          Qu’est-ce qui est le plus facile ?
      Dire à ce paralysé :
      “Tes péchés sont pardonnés”,
      ou bien lui dire :
      “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
          Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
      a autorité pour pardonner les péchés sur la terre…
      – Jésus s’adressa au paralysé –
           je te le dis, lève-toi,
      prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
          Il se leva, prit aussitôt son brancard,
      et sortit devant tout le monde.
      Tous étaient frappés de stupeur
      et rendaient gloire à Dieu, en disant :
      « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

                  – Acclamons la Parole de Dieu.

    • «‘Mon fils, tes péchés sont pardonnés’ (…). ‘Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi’»

      Abbé Joan Carles MONTSERRAT i Pulido 
      (Cerdanyola del Vallès, Barcelona, Espagne)

      Aujourd'hui, nous voyons encore le Seigneur entouré d'une foule: «Tant de monde se rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte» (Mc 2,2). Son coeur se dilate devant les besoins des autres et Il leur fait tout le bien possible: Il pardonne, enseigne et guérit tout à la fois. Il offre son aide au plan matériel (aujourd'hui en guérissant une paralysie), mais -dans le fond- Il cherche ce qu'il y a de mieux, ce qui est le plus important pour chacun d'entre nous: le bien de l'âme.

      Jésus-Sauveur veut nous laisser une espérance certaine de salut: Il est même capable de pardonner les péchés et de compatir à notre faiblesse morale. Avant tout, il affirme: «Mon fils, tes péchés sont pardonnés» (Mc 2,5). Puis nous le voyons associer le pardon des péchés -qu'il dispense généreusement et infatigablement- à un miracle extraordinaire, "palpable" à l'oeil nu. Comme une sorte de garantie extérieure, pour ouvrir nos yeux à la foi, après avoir déclaré au paralytique le pardon de ses péchés, il guérit sa paralysie: «Je te l'ordonne, dit-il au paralysé: Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde» (Mc 2,11-12).

      Ce miracle, nous pouvons le revivre fréquemment dans la Confession. Dans les paroles de l'absolution que prononce le ministre de Dieu («Je te pardonne au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit»), Jésus nous offre de nouveau -discrètement- la garantie externe du pardon de nos péchés, garantie équivalente à la guérison spectaculaire du paralytique de Capharnaüm.

      Voici que nous entamons un nouveau temps ordinaire. Et l'on rappelle aux croyants l'urgente nécessité d'une rencontre sincère et personnelle avec Jésus-Christ miséricordieux. Celui-ci nous invite à ne rien brader, à ne pas négliger le nécessaire pardon qu'Il nous offre dans son giron, l'Église.

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