• Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon,

    Le mardi de la 3e semaine de Carême 
    Calendrier ordinaire

    Ste Françoise Romaine | St Dominique Savio - disciple de saint J. Bosco († 1857) | En savoir plus

    Mardi 9 Mars 

    Livre de Daniel 3,25.34-43.

    En ces jours-là, Azarias, debout, priait ainsi ; au milieu du feu, ouvrant la bouche, il dit : 
    À cause de ton nom, ne nous livre pas pour toujours et ne romps pas ton alliance. 
    Ne nous retire pas ta miséricorde, à cause d’Abraham, ton ami, d’Isaac, ton serviteur, et d’Israël que tu as consacré. 
    Tu as dit que tu rendrais leur descendance aussi nombreuse que les astres du ciel, que le sable au rivage des mers. 
    Or nous voici, ô Maître, le moins nombreux de tous les peuples, humiliés aujourd’hui sur toute la terre, à cause de nos péchés. 
    Il n’est plus, en ce temps, ni prince ni chef ni prophète, plus d’holocauste ni de sacrifice, plus d’oblation ni d’offrande d’encens, plus de lieu où t’offrir nos prémices pour obtenir ta miséricorde. 
    Mais, avec nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-nous, 
    comme un holocauste de béliers, de taureaux, d’agneaux gras par milliers. Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi, car il n’est pas de honte pour qui espère en toi. 
    Et maintenant, de tout cœur, nous te suivons, nous te craignons et nous cherchons ta face. 
    Ne nous laisse pas dans la honte, agis envers nous selon ton indulgence et l’abondance de ta miséricorde. 
    Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur. 

    Psaume 25(24),4-5ab.6-7bc.8-9.

    Seigneur, enseigne-moi tes voies, 
    fais-moi connaître ta route. 
    Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, 
    car tu es le Dieu qui me sauve. 

    Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, 
    ton amour qui est de toujours. 
    Dans ton amour, ne m'oublie pas. 
    en raison de ta bonté, Seigneur. 

    Il est droit, il est bon, le Seigneur, 
    lui qui montre aux pécheurs le chemin. 
    Sa justice dirige les humbles, 
    il enseigne aux humbles son chemin. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,21-35.

    En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » 
    Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. 
    Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. 
    Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). 
    Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. 
    Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” 
    Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. 
    Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” 
    Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” 
    Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. 
    Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. 
    Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. 
    Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” 
    Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. 
    C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » 

    Sainte Faustine Kowalska (1905-1938) 

    religieuse 
    Petit Journal, § 1570 (Petit journal : la Miséricorde divine dans mon âme; trad. Apostolat de la Miséricorde divine; Parole et Dialogue 2002, p. 521)

    « Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »

    Ô Dieu de grande miséricorde, Bonté infinie, voilà qu'aujourd'hui l'humanité tout entière appelle de l'abîme de sa misère ta miséricorde, ta pitié, ô Dieu ; et elle appelle avec la voix puissante de la misère. Dieu bienveillant, ne rejette pas les prières des exilés de cette terre. Ô Seigneur, Bonté inconcevable, tu connais à fond notre misère et tu sais que nous ne pourrions pas de nos propres forces nous élever jusqu'à toi. C'est pourquoi, nous t'en supplions, devance-nous de ta grâce et augmente sans cesse en nous ta miséricorde, afin que nous accomplissions fidèlement ta sainte volonté durant toute notre vie, ainsi qu'à l'heure de notre mort. Que la toute-puissance de ta miséricorde nous abrite des attaques des ennemis de notre salut, afin que nous attendions avec confiance, comme tes enfants, ta venue dernière, dont le jour est connu de toi seul. Et nous, nous attendons à recevoir tout ce qui nous est promis par Jésus, malgré toute notre misère, car Jésus est notre espérance ; par son cœur miséricordieux nous passons comme par les portes ouvertes du ciel.

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