• Nous serons reconnus par nos fruits

    Le mercredi de la 12e semaine du temps ordinaire 
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    St Joseph Cafasso | Bse Marie Raphaëlle Cimatti - sœur hospitalière († 1945) | En savoir plus

    Mercredi 23 Juin 

    Livre de la Genèse 15,1-12.17-18a.

    En ces jours-là, la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision : « Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. » 
    Abram répondit : « Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. » 
    Abram dit encore : « Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. » 
    Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram : « Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. » 
    Puis il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » Et il déclara : « Telle sera ta descendance ! » 
    Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. 
    Puis il dit : « Je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage. » 
    Abram répondit : « Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir que je l’ai en héritage ? » 
    Le Seigneur lui dit : « Prends-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. » 
    Abram prit tous ces animaux, les partagea en deux, et plaça chaque moitié en face de l’autre ; mais il ne partagea pas les oiseaux. 
    Comme les rapaces descendaient sur les cadavres, Abram les chassa. 
    Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur Abram, une sombre et profonde frayeur tomba sur lui. 
    Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les morceaux d’animaux. 
    Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram en ces termes : « À ta descendance je donne le pays que voici, depuis le Torrent d’Égypte jusqu’au Grand Fleuve, l’Euphrate. » 

    Psaume 105(104),1-2.3-4.6-7.8-9.

    Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, 
    annoncez parmi les peuples ses hauts faits ; 
    chantez et jouez pour lui, 
    redites sans fin ses merveilles. 

    Glorifiez-vous de son nom très saint : 
    joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! 
    Cherchez le Seigneur et sa puissance, 
    recherchez sans trêve sa face. 

    Vous, la race d'Abraham son serviteur, 
    les fils de Jacob, qu'il a choisis. 
    Le Seigneur, c'est lui notre Dieu : 
    ses jugements font loi pour l'univers. 

    Il s'est toujours souvenu de son alliance, 
    parole édictée pour mille générations : 
    promesse faite à Abraham, 
    garantie par serment à Isaac. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,15-20.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. 
    C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 
    C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. 
    Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. 
    Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. 
    Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » 

    Saint Ignace d'Antioche (?-v. 110) 

    évêque et martyr 
    Lettre aux Éphésiens, 13-15

    Nous serons reconnus par nos fruits

    Efforcez-vous de vous réunir plus fréquemment pour rendre à Dieu actions de grâces et louange. Car, quand vous vous rassemblez souvent, les puissances de Satan sont abattues et son œuvre de ruine détruite par l'unanimité de votre foi. Rien ne surpasse la paix, qui triomphe de tous les assauts que nous font les puissances célestes et terrestres.

    Rien de tout cela ne vous est caché, si vous portez à Jésus Christ une foi et un amour parfaits, qui sont le commencement et la fin de la vie : le commencement, c'est la foi, et la fin, la charité. Les deux réunies, c'est Dieu. Toutes les autres vertus qui mènent à la perfection découlent de ces deux premières. Nul, s'il professe la foi, ne pèche ; nul, s'il possède la charité, ne hait. « On connaît l'arbre à ses fruits » ; de même, c'est à leurs œuvres qu'on reconnaîtra ceux qui font profession d'être du Christ. Car aujourd'hui l'œuvre qui nous est demandée n'est pas une simple profession de foi, mais d'être trouvés dans la pratique de la foi jusqu'à la fin.

    Mieux vaut se taire et être, que de parler sans être. Il est bon d'enseigner, si celui qui enseigne agit. Nous n'avons qu'un seul maître, celui qui « a dit et tout a été fait » (Ps 32,9) ; même les œuvres qu'il a faites dans le silence sont dignes de son Père. Celui qui comprend véritablement la parole de Jésus peut entendre même son silence ; c'est alors qu'il sera parfait : il agira par sa parole et se fera connaître par son silence. Rien n'est caché au Seigneur ; même nos secrets lui sont familiers. Faisons donc tout dans la pensée qu'il demeure en nous ; nous serons ainsi ses temples et lui-même sera en nous notre Dieu.

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