• proclamez que le Royaume des cieux est tout proche

    Le jeudi de la 14e semaine du temps ordinaire

     
    Saint(s) du jour : Sts Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin († 1877)

    Première lecture : Livre d'Osée 11,1-4.8c-9.

     

    Ainsi parle le Seigneur : Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance, et, pour le faire sortir d’Égypte, j’ai appelé mon fils. 
    Quand je l’ai appelé, il s’est éloigné pour sacrifier aux Baals et brûler des offrandes aux idoles. 
    C’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras, et il n’a pas compris que je venais à son secours. 
    Je le guidais avec humanité, par des liens d’amour ; je le traitais comme un nourrisson qu’on soulève tout contre sa joue ; je me penchais vers lui pour le faire manger. Mais ils ont refusé de revenir à moi : vais-je les livrer au châtiment ? 
    Non ! Mon cœur se retourne contre moi ; en même temps, mes entrailles frémissent. 
    Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël, car moi, je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu saint, et je ne viens pas pour exterminer. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 80(79),2ac.3bc.15bc-16.

     

    Berger d'Israël, écoute, 
    resplendis au-dessus des Kéroubim, 
    Réveille ta vaillance
    et viens nous sauver.

    Du haut des cieux, regarde et vois : 
    visite cette vigne, protège-la, 
    celle qu'a plantée ta main puissante, 
    le rejeton qui te doit sa force. 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,7-15.

     

    En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. 
    Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. »
    Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, 
    ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. 
    Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. 
    En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. 
    Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. »
    Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. 
    Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. »

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : « Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche »

    Par : Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
    Dans : Vie de Saint François, Legenda major, ch. 3 (trad. Vorreux, Documents, p. 581 rev.)
    [Le jeune] François assistait dévotement à la messe en l'honneur des apôtres ; l'évangile était celui où le Christ envoie ses disciples prêcher et leur enseigne la façon évangélique de vivre : « ni or ni argent, pas de monnaie dans la ceinture, pas de sac de voyage, pas de tunique de réserve, pas de chaussures, pas de bâton ». Dès qu'il eut compris et retenu ce texte, le voilà amoureux de cette pauvreté des apôtres et il s'écrie, transporté de joie : « Voilà ce que je veux ! Voilà ce que toute mon âme désire ! » Et sans attendre il ôte ses chaussures, laisse tomber son bâton de marche, abandonne besace et argent comme objets d'horreur, ne garde qu'une tunique, jette sa ceinture qu'il remplace par une corde : il met tout son cœur à réaliser ce qu'il vient d'entendre et à se conformer en tout à ce code de perfection donné aux apôtres. Un élan communiqué par Dieu le pousse dès lors à la conquête de la perfection évangélique et à une campagne de pénitence. Quand il parlait..., ses paroles étaient tout imprégnées de la force de l'Esprit Saint : elles pénétraient jusqu'au plus profond des cœurs et plongeaient ses auditeurs dans la stupéfaction. Toute sa prédication était une annonce de paix, et il commençait chacun de ses sermons par cette salutation au peuple : « Que le Seigneur vous donne la paix ! » C'est une révélation du Seigneur, déclara-t-il plus tard, qui lui avait appris cette formule... On parlait de plus en plus de l'homme de Dieu, de son enseignement si simple, de sa vie, et quelques-uns, à son exemple, étaient saisis par cet esprit de pénitence puis se sont joints à lui, quittant tout, et habillés comme lui, ont commencé à partager sa vie.
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :