• Réjouissez-vous !

    Le lundi de Pâques
    Calendrier romain ordinaire

    St Michel des Saints | Bx Antoine Neyrot - prêtre o.p. et martyr († 1460) | En savoir plus

    Lundi 10 Avril

    Livre des Actes des Apôtres 2,14.22b-33.

    Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles.
    Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.
    Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.
    Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.
    En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : ‘Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.
    C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance :
    tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.
    Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.’
    Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.
    Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.
    Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : ‘Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.’
    Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.
    Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. »

    Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.11.

    Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge.
    J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
    Seigneur, mon partage et ma coupe :
    de toi dépend mon sort. »

    Je bénis le Seigneur qui me conseille :
    même la nuit mon cœur m'avertit.
    Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
    il est à ma droite : je suis inébranlable.

    Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
    ma chair elle-même repose en confiance :
    tu ne peux m'abandonner à la mort
    ni laisser ton ami voir la corruption.

    Tu m'apprends le chemin de la vie :
    devant ta face, débordement de joie !
    À ta droite, éternité de délices !

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 28,8-15.

    En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
    Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
    Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
    Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
    Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme
    en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”
    Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
    Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.


    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)
    évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
    Catéchèse baptismale n°14,1-2 (Les catéchèses, coll. Les pères dans la foi n° 53-54 ; trad. J. Bouvet ; éd. Migne 1993 ; p. 212-213 ; rev.)

    « Réjouissez-vous ! » (Mt 28,9)

    « Réjouis-toi, Jérusalem, réunissez-vous, vous tous qui aimez » (Is 66, 10) Jésus, car il est ressuscité. Réjouissez-vous, vous tous qui avez été naguère dans la peine, (…) car celui qui a subi la violence, à son tour, il est ressuscité. De même que le rappel de la croix attristait notre assemblée, qu’ainsi la bonne nouvelle de la résurrection soit sa joie. Que la tristesse se change en joie, les lamentations en allégresse et que joie et allégresse remplissent notre bouche, en l’honneur de celui qui après sa résurrection a dit : « Réjouissez-vous ! » (Mt 28,9).

    Je sais en effet quel était dans les jours écoulés, le chagrin des amis du Christ, quand nous ne disions plus rien de sa mort ni de son ensevelissement, et que nous n’avions pas proclamé la bonne nouvelle de sa résurrection : votre esprit en suspens guettait la nouvelle désirée. Il est donc ressuscité, le mort, celui qui est « libre entre les morts » (Ps 87,6) et libérateur des morts, l’homme qui sans se plaindre avait ceint la déshonorante couronne d’épines, cet homme, ressuscité, a ceint le diadème de la victoire sur la mort.

    Eh bien ! de même que nous avons produit les témoignages qui concernent sa croix, de même maintenant, établissons aussi par ses preuves la résurrection : l’Apôtre est là pour nous affirmer en effet : « Il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures » (1Co 15,4).

     

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