• Réveille en toi mon esprit assoupi !

    Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein), vierge et martyre, copatronne de l'Europe

    Saint(s) du jour : Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix, martyre († 1942)

    Première lecture : Livre d'Osée 2,16b.17b.21-22.

     

    Ainsi parle le Seigneur : 
    Mon épouse infidèle, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. 
    Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte. 
    Je ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse ; 
    je ferai de toi mon épouse dans la loyauté, et tu connaîtras le Seigneur. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 45(44),11-12.14-15.16-17.

     

    Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ; 
    oublie ton peuple et la maison de ton père : 
    le roi sera séduit par ta beauté. 
    Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui. 

    Fille de roi, elle est là, dans sa gloire, 
    vêtue d'étoffes d'or ; 
    on la conduit, toute parée, vers le roi. 
    Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;

    on les conduit parmi les chants de fête : 
    elles entrent au palais du roi. 
    À la place de tes pères se lèveront tes fils ; 
    sur toute la terre tu feras d'eux des princes. 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

     

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : 
    « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. 
    Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : 
    les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 
    tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 
    Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 
    Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” 
    Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. 
    Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 
    Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
    Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 
    Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 
    Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” 
    Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : Réveille en toi mon esprit assoupi !

    Par : Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
    Dans : Exercices VII, SC 127 (Œuvres spirituelles, trad. J. Hourlier et A. Schmitt, Éd. du Cerf, 1967, p. 299, rev.)
    Ô Amour, stable, fort et toujours victorieux, que ton industrie m’enseigne à aimer Jésus avec une invincible constance et à le servir avec une inébranlable persévérance. Réveille-moi, secoue-moi, afin que je sois toujours prête quand mon Seigneur arrivera, à la première ou à la seconde veillée ; et que je ne sois pas engourdie ni endormie, quand le cri se fera entendre à l’heure de minuit ; mais que sous ta motion et ta conduite, j’entre dignement aux noces avec l’Agneau. Et alors, de grâce, fais que ma lampe soit trouvée pleine de l’huile de la charité (Mt 25,4), pleine de l’incendie de l’amour, pleine de la lumière splendide des œuvres que produit une foi vive, afin que par toi je sois mise en possession des délices de la vie éternelle. Mon très doux Jésus, Époux très aimé, réveille maintenant en toi mon esprit assoupi ; dans ta mort, rends-moi une vie vécue pour toi seul. Donne-moi une existence qui réponde dignement au prix de ton sang. Donne-moi un esprit qui te goûte, un cœur qui te sente, une âme qui comprenne ta volonté, une vertu qui accomplisse ton bon plaisir, la stabilité qui persévère avec toi. Et, de grâce, à l’heure de ma mort, ouvre-moi sans retard la porte de ton très doux cœur, afin que, par toi, je mérite de pénétrer sans obstacle dans la chambre nuptiale de ton vivant amour où je jouirai de toi et où je te posséderai, ô toi, la vraie joie de mon cœur. Amen.

     

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