• S’attacher à l’Éternel, notre rocher

    Le jeudi de la 1ère semaine de l'Avent 
    Calendrier ordinaire

     

    Ste Bibiane | St Silvère - pape (58e) et martyr († 537) | En savoir plus

    Jeudi 2 Décembre 

    Livre d'Isaïe 26,1-6.

    En ce jour-là, ce cantique sera chanté dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ! Le Seigneur a mis pour sauvegarde muraille et avant-mur. 
    Ouvrez les portes ! Elle entrera, la nation juste, qui se garde fidèle. 
    Immuable en ton dessein, tu préserves la paix, la paix de qui s’appuie sur toi. 
    Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel. 
    Il a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la cité inaccessible, l’a humiliée jusqu’à terre, et lui a fait mordre la poussière. 
    Elle sera foulée aux pieds, sous le pied des pauvres, les pas des faibles. 

    Psaume 118(117),1.8.19-20.21.25.26.

    Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! 
    Éternel est son amour ! 
    Mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur 
    que de compter sur les hommes ; 

    Ouvrez-moi les portes de justice : 
    j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur. 
    « C'est ici la porte du Seigneur : 
    qu'ils entrent, les justes ! » 

    Je te rends grâce car tu m'as exaucé : 
    tu es pour moi le salut. 
    Donne, Seigneur, donne le salut ! 
    Donne, Seigneur, donne la victoire ! 

    Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! 
    De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 7,21.24-27.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : 
    « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. 
    Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. 
    La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. 
    Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. 
    La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » 

    Saint Claude la Colombière (1641-1682) 

    jésuite 
    Journal spirituel (Écrits spirituels, coll. Christus n° 9, éd. DDB, 1982, p. 154-155)

    S’attacher à l’Éternel, notre rocher

    Pensant à l’éternité de Dieu, je me la suis représentée comme un rocher immobile sur le bord d’un fleuve, d’où le Seigneur voit passer toutes les créatures sans se remuer et sans qu’il passe jamais lui-même. Tous les hommes qui s’attachent aux choses créées m’ont paru comme des gens qui, étant entraînés par le courant de l’eau, s’attacheraient les uns à une planche, les autres à un tronc d’arbre, les autres à des amas d’écume qu’ils prendraient pour quelque chose de solide. Tout cela est emporté par le torrent ; les amis meurent, la santé se consume, la vie passe, on arrive jusqu’à l’éternité porté sur ces appuis passagers comme à une grande mer, où vous ne pouvez pas vous empêcher d’entrer et de vous perdre.

    On s’aperçoit combien on a été imprudent de ne s’attacher pas au rocher, à l’Éternel ; on voudrait revenir, mais les flots nous ont emporté trop loin au-delà, on ne peut plus revenir, il faut nécessairement périr avec les choses périssables. Au lieu qu’un homme qui s’attache à Dieu voit sans crainte le péril et la perte de tous les autres ; quoi qu’il arrive, quelque révolution qu’il se fasse, il se trouve toujours sur son rocher ; Dieu ne lui saurait échapper ; il n’a embrassé que lui, il s’en trouve toujours saisi ; l’adversité ne fait que lui donner lieu de se réjouir du bon choix qu’il a fait. Il possède toujours son Dieu ; la mort des ses amis, de ses parents, de ceux qui l’estiment et le favorisent, l’éloignement, le changement d’emplois ou de lieu, l’âge, la maladie, la mort ne lui ôtent rien de son Dieu. Il est toujours également content, disant en la paix et en la joie de son âme : « Pour moi, approcher Dieu est mon bien, j’ai placé dans le Seigneur mon refuge » (Ps 73,28 Vg).

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