• S'en aller en paix

    Présentation du Seigneur au Temple, fête 
    Calendrier ordinaire

    Ste Jeanne de Lestonnac - Ste Jeanne de Lestonnac | St Jean-Théophane Vénard - missionnaire m.e.p. et martyr | En savoir plus

    Mardi 2 Février 

    Livre de Malachie 3,1-4.

    Ainsi parle le Seigneur Dieu : voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, – dit le Seigneur de l’univers. 
    Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. 
    Il s’installera pour fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice. 
    Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois. 

    Psaume 24(23),7.8.9.10.

    Portes, levez vos frontons, 
    élevez-vous, portes éternelles : 
    qu'il entre, le roi de gloire ! 

    Qui est ce roi de gloire ? 
    C'est le Seigneur, le fort, le vaillant, 
    le Seigneur, le vaillant des combats. 

    Portes, levez vos frontons, 
    levez-les, portes éternelles : 
    qu'il entre, le roi de gloire ! 

    Qui donc est ce roi de gloire ? 
    C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ; 
    c'est lui, le roi de gloire. 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-40.

    Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, 
    selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ 
    Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ 
    Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. 
    Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. 
    Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, 
    Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : 
    « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. 
    Car mes yeux ont vu le salut 
    que tu préparais à la face des peuples : 
    lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » 
    Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. 
    Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction 
    – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » 
    Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, 
    demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. 
    Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. 
    Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 
    L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. 

    Origène (v. 185-253) 

    prêtre et théologien 
    Homélies sur l'évangile de Luc, n°15, 1-2 (SC 87, Homélies sur Luc; trad. H. Crouzel, F. Fournier et P. Périchon; Éd. du Cerf 1962; p. 233-235, rev.)

    « S'en aller en paix »

     « Une femme toucha la frange du vêtement de Jésus et elle fut guérie. » (Mt 9,20) Si cette femme, à toucher l'extrémité de son vêtement, en retira tant d'avantages, que penser de Syméon qui « reçut l'enfant dans ses bras », et, le tenant dans ses bras, s'abandonnait à la joie, voyant qu'il portait l'enfant venu pour libérer les captifs (Lc 4,18), et que lui-même allait être délivré des liens du corps ? Il savait que personne ne pouvait faire sortir quelqu'un de la prison du corps avec l'espoir de la vie future sinon celui qu'il tenait dans ses bras. Et c'est à lui qu'il s'adresse : « C'est maintenant, Seigneur, que tu laisses ton serviteur s'en aller en paix. Car aussi longtemps que je ne tenais pas le Christ, aussi longtemps que je ne le pressais pas dans mes bras, j'étais emprisonné et ne pouvais pas sortir de mes liens ».

     Ces mots, d'ailleurs, ce n'est pas seulement de Syméon, mais de tout le genre humain qu'il faut les entendre. Si quelqu'un quitte le monde, si quelqu'un est libéré de la prison et de la demeure des captifs pour obtenir la royauté, qu'il prenne Jésus dans ses mains et l'entoure de ses bras, qu'il le tienne tout entier sur son cœur, et alors, bondissant de joie, il pourra se rendre où il désire.

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