• Saint François renonce à tout pour suivre le Christ

    Le mercredi de la 31e semaine du temps ordinaire

    Saint(s) du jour : St Vincent Grossi, prêtre et fondateur († 1917)

    Première lecture : Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,12-18.

     

    Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas. 
    Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant. 
    Faites tout sans récriminer et sans discuter ; 
    ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers, 
    en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien. 
    Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous. 
    Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 27(26),1.4.13-14.

     

    Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; 
    de qui aurais-je crainte ? 
    Le Seigneur est le rempart de ma vie ; 
    devant qui tremblerais-je ? 

    J'ai demandé une chose au Seigneur, 
    la seule que je cherche : 
    habiter la maison du Seigneur 
    tous les jours de ma vie, 
    pour admirer le Seigneur dans sa beauté 
    et m'attacher à son temple. 

    Mais, j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur 
    sur la terre des vivants. 
    « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; 
    espère le Seigneur. » 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,25-33.

     

    En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
    « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
    Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
    Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
    Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui 
    “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !”
    Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
    S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix.
    Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : Saint François renonce à tout pour suivre le Christ

    Par : Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
    Dans : La Vie de saint François, Legenda major, ch. 2 (trad. Vorreux et Desbonnets, Documents, Eds. Franciscaines 1968, p. 576 rev.)
    Le père de François voulait le faire comparaître devant l'évêque pour qu'il renonce à tous ses droits d'héritier et lui restitue tout ce qu'il possédait encore. François, en véritable amant de la pauvreté, se prête volontiers à la cérémonie, se présente au tribunal de l'évêque et, sans attendre un moment ni hésiter en quoi que ce soit, sans attendre un ordre ni demander une explication, enlève aussitôt tous ses habits et les rend à son père... Rempli de ferveur, emporté par l'ivresse spirituelle, il quitte jusqu'à ses chausses et, complètement nu devant toute l'assistance, déclare à son père : « Jusqu'ici je t'ai appelé père sur la terre ; désormais, je puis dire avec assurance : 'Notre Père qui es aux cieux', puisque c'est à lui que j'ai confié mon trésor et donné ma foi. » L'évêque, un homme saint et très digne, pleurait d'admiration à voir les excès où le portait son amour de Dieu ; il s'est levé, a attiré le jeune homme dans ses bras, l'a couvert de son manteau et a fait apporter de quoi l'habiller. On lui a donné le pauvre manteau de bure d'un fermier au service de l'évêque. François l'a reçu avec reconnaissance et, ramassant ensuite sur le chemin un morceau de gypse, y a tracé une croix ; ce vêtement signifiait bien cet homme crucifié, ce pauvre à moitié nu. C'est ainsi que le serviteur du Grand Roi a été laissé nu pour marcher à la suite de son Seigneur attaché nu à la croix.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :