• Saint Luc, évangéliste, « serviteur de la Parole

    Fête de saint Luc, évangéliste
    Calendrier ordinaire

    St Luc | St Pierre d'Alcantara - prêtre o.f.m. († 1562) | En savoir plus

    Mardi 18 Octobre

    Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,10-17b.

    Bien-aimé, Démas m’a abandonné par amour de ce monde, et il est parti pour Thessalonique. Crescent est parti pour la Galatie, et Tite pour la Dalmatie.
    Luc est seul avec moi. Amène Marc avec toi, il m’est très utile pour le ministère.
    J’ai envoyé Tychique à Éphèse.
    En venant, rapporte-moi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpos. Apporte-moi aussi mes livres, surtout les parchemins.
    Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres.
    Toi aussi, prends garde à cet individu, car il s’est violemment opposé à nos paroles.
    La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux.
    Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent.

    Psaume 145(144),10-11.12-13ab.17-18.

    Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
    et que tes fidèles te bénissent !
    Ils diront la gloire de ton règne,
    ils parleront de tes exploits.

    Ils annonceront aux hommes tes exploits,
    la gloire et l'éclat de ton règne :
    ton règne, un règne éternel,
    ton empire, pour les âges des âges.

    Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
    fidèle en tout ce qu'il fait.
    Il est proche de ceux qui l'invoquent,
    de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,1-9.

    En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
    Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’
    S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
    Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
    Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »


    Saint John Henry Newman (1801-1890)
    cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
    PPS, vol. 3 no. 22 : « The Good Part of Mary » (trad. de l'anglais Evangelizo.org)

    Saint Luc, évangéliste, « serviteur de la Parole » (Lc 1,2)

    Bonne est toute parole du Christ, elle a sa mission et son but, elle ne tombe pas à terre. Il est impossible qu'il ait jamais prononcé de paroles éphémères, lui, le Verbe de Dieu, exprimant selon son bon plaisir les conseils profonds et la volonté sainte du Dieu invisible. Toute parole du Christ est bonne. Même si ses propos nous avaient été transmis par des gens ordinaires, nous pouvons être sûrs que rien de ce qui nous a été conservé — qu'il s'agisse de paroles à un disciple ou à un contradicteur, ou bien d'avertissements, d'avis, de réprimandes, de réconfort, de persuasion ou de condamnation — rien de tout cela n'a une signification purement accidentelle, une portée limitée ou partielle. (...)

    Au contraire, toutes les paroles sacrées du Christ, bien que revêtues d'un habillement temporaire et ordonnées à un but immédiat, difficiles de ce fait à dégager de ce qu'il y a en elles de momentané et de contingent, n'en gardent pas moins toute leur force à chaque siècle. Demeurant dans l'Église, elles sont destinées à durer pour toujours dans les cieux (cf Mt 24,35) ; elles se prolongent jusque dans l'éternité. Elles sont notre règle sainte, juste et bonne, la « lampe pour nos pieds, lumière sur notre route » (Ps 118,105), aussi pleinement et aussi intimement pour notre temps que lorsqu'elles ont été d'abord prononcées.

    Cela aurait été vrai même si un simple soin humain avait recueilli ces miettes de la table du Christ. Mais nous avons une assurance beaucoup plus grande, parce que nous les recevons non pas des hommes mais de Dieu (1Th 2,13). L'Esprit Saint, qui est venu glorifier le Christ et donner aux évangélistes l'inspiration d'écrire, n'a pas tracé pour nous un Évangile stérile. Loué soit-il d'avoir choisi et sauvegardé pour nous les paroles qui devaient être particulièrement utiles dans les temps à venir, les paroles pouvant servir de loi à l'Église, pour la foi, la morale et la discipline. Non pas une loi écrite sur des tables de pierre (Ex 24,12), mais une loi de foi et d'amour, de l'esprit non de la lettre (Rm 7,6), une loi pour des cœurs généreux qui acceptent de « vivre de toute parole », si modeste et si humble soit-elle, « qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8,3; Mt 4,4).

     

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