Combien sont les hommes, les femmes, les jeunes de notre temps qui se mettent à servir leurs Frères. Des milliers d’Associations humanitaires et sociales les rassemblent avec comme seul objectif de se mettre au service de leurs Frères humains dans le désarroi, la misère, la pauvreté. Dans un monde où les disparités sociales sont criantes, ces très nombreux bénévoles ont compris que l’Homme était en danger d’humanité si on ne faisait rien pour lui.
Cette conscience de la dignité de la nature humaine nous habite tous. Chacun selon ses possibilités y apportent ses propres réponses. Ce service de l’humanité souffrante se joue de tous les obstacles politiques ou économiques. Il a son origine dans ce qui fait la grandeur de l’Homme, son cœur ! Un cœur qui bat au rythme de la vie habité par l’amour et la tendresse.
Servir demande de renoncer à soi-même pour se donner aux autres. Se déposséder de son moi égoïste pour partager. Il n’est pas cette recherche de pouvoir ou de puissance qui a même tenté les disciples de Jésus. Être serviteur se vit humblement en étant le dernier serviteur de l’humanité. Il demande d’emprunter un chemin d’humilité, comme celui de Jésus, plein de douceur, de tendresse, de compassion et de miséricorde.
Vivre sa foi est certes se nourrir de la Parole, recevoir le Pain de vie pour nous conformer au Christ, mais, à partir de là, comme lui, nous mettre au service des pauvres, des petits, de ceux qui ont besoin, ici et ailleurs, d’amour, de justice et de paix. Avoir pour cela la confiance d’un enfant. Une chanson nous le rappelle :
« Comme un enfant aux yeux de lumière
qui voit passer au loin les oiseaux.
Comme l’oiseau bleu survolant la Terre,
vois comme le monde, le monde est beau.
Jour d’une vie où l’aube se lève
pour réveiller la ville aux yeux lourds
où les matins effeuillent les rêves
pour nous donner un monde d’amour »
Père Jean-Luc, Oblat de Saint François de Sales
Paroisse Sainte Teresa de Calcutta (diocèse d’Annecy)
| Voir la vidéo du jour ► et notre soleil du jour ►