• Si quelqu’un entre en passant par moi, il pourra trouver un pâturage

    Le lundi de la 4e semaine de Pâques 
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    St Georges Preca | St Pacôme - soldat païen converti et abbé († 348) | En savoir plus

    Lundi 9 Mai 


    Livre des Actes des Apôtres 11,1-18.

    En ces jours-là, les Apôtres et les frères qui étaient en Judée avaient appris que les nations, elles aussi, avaient reçu la parole de Dieu. 
    Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem, ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie, 
    en disant : « Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis, et tu as mangé avec eux ! » 
    Alors Pierre reprit l’affaire depuis le commencement et leur exposa tout dans l’ordre, en disant : 
    « J’étais dans la ville de Jaffa, en train de prier, et voici la vision que j’ai eue dans une extase : c’était un objet qui descendait. On aurait dit une grande toile tenue aux quatre coins ; venant du ciel, elle se posa près de moi. 
    Fixant les yeux sur elle, je l’examinai et je vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles et les oiseaux du ciel. 
    J’entendis une voix qui me disait : “Debout, Pierre, offre-les en sacrifice, et mange !” 
    Je répondis : “Certainement pas, Seigneur ! Jamais aucun aliment interdit ou impur n’est entré dans ma bouche.” 
    Une deuxième fois, du haut du ciel la voix répondit : “Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne le déclare pas interdit.” 
    Cela se produisit par trois fois, puis tout fut remonté au ciel. 
    Et voici qu’à l’instant même, devant la maison où j’étais, survinrent trois hommes qui m’étaient envoyés de Césarée. 
    L’Esprit me dit d’aller avec eux sans hésiter. Les six frères qui sont ici m’ont accompagné, et nous sommes entrés chez le centurion Corneille. 
    Il nous raconta comment il avait vu l’ange se tenir dans sa maison et dire : “Envoie quelqu’un à Jaffa pour chercher Simon surnommé Pierre. 
    Celui-ci t’adressera des paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison.” 
    Au moment où je prenais la parole, l’Esprit Saint descendit sur ceux qui étaient là, comme il était descendu sur nous au commencement. 
    Alors je me suis rappelé la parole que le Seigneur avait dite : “Jean a baptisé avec l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés.” 
    Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ? » 
    En entendant ces paroles, ils se calmèrent et ils rendirent gloire à Dieu, en disant : « Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie ! » 

    Psaume 42(41),2.3.43(42),3.4.

    Comme un cerf altéré 
    cherche l'eau vive, 
    ainsi mon âme te cherche 
    toi, mon Dieu. 

    Mon âme a soif de Dieu, 
    le Dieu vivant ; 
    quand pourrai-je m'avancer, 
    paraître face à Dieu ? 

    Envoie ta lumière et ta vérité : 
    qu'elles guident mes pas 
    et me conduisent à ta montagne sainte, 
    jusqu'en ta demeure. 

    J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu, 
    vers Dieu qui est toute ma joie ; 
    je te rendrai grâce avec ma harpe, 
    Dieu, mon Dieu ! 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,1-10.

    En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. 
    Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. 
    Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. 
    Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. 
    Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » 
    Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. 
    C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. 
    Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. 
    Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. 
    Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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    Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916) 
    ermite et missionnaire au Sahara 
    Retraite de huit jours à Ephrem (Charles de Foucauld et la fraternité, coll. Points Sagesses, éd. Seuil, 2002, p. 90-91 ; rev.)

    « Si quelqu’un entre en passant par moi, il pourra trouver un pâturage » (Jn 10,9)

    Je pousse telle âme vers la douleur de mes douleurs, telle autre vers la joie de mes joies, telle vers l’imitation de ma pauvreté et de mon abjection, telle vers l’imitation de mon zèle pour les âmes ; je suis le Pasteur et dans le champ de mon amour il pousse des herbages infinis. Je nourris chaque âme de l’herbe que je vois qu’il lui faut…

    Ainsi vous, ne cherchez pas tant à exciter dans votre âme ou dans celle des autres tel sentiment qui vous paraît très parfait, qui l’est réellement, et qui est en effet très réel, de l’amour, tâchez plutôt d’être fidèle et de rendre les âmes des autres fidèles aux sentiments que moi-même je fais naître en vous et en eux ; ne choisissez pas les herbes qui croissent dans le champ de mon amour, ni pour vous ni pour les autres, mais appliquez-vous plutôt à bien manger, vous et eux, à bien digérer celles que je choisis moi-même soit pour vous, soit pour eux, et à en profiter pour faire les uns et les autres non pas telle chose qui vous plaît à vous, mais ce qui me plaît à moi, le bien particulier que je veux voir faire à vous et à eux et en vue duquel je vous présente telles ou telles herbes : c’est à moi à faire des âmes ce que je juge bon, moi qui les ai faites, qui seul les connais, qui seul sais à quoi je les destine…

    Votre travail ne consiste pas du tout à les destiner à telle ou telle chose, mais à voir à tout moment de quelle herbe je les nourris.

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