• Soyez béni, ô ange gardien !

    Fête des Sts Anges Gardiens
    Calendrier romain ordinaire

    Sts Anges Gardiens | Ste Jeanne-Émilie de Villeneuve - fond. des ‘sœurs bleues’ († v. 1854) | En savoir plus

    Lundi 2 Octobre

    Livre de l'Exode 23,20-23a.

    Ainsi parle le Seigneur : « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t’ai préparé.
    Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte, car mon nom est en lui.
    Mais si tu écoutes parfaitement sa voix, si tu fais tout ce que je dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis, et l’adversaire de tes adversaires.
    Mon ange marchera devant toi. »

    Psaume 91(90),1-2.3-4.5-6.10-11.

    Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut
    et repose à l'ombre du Puissant,
    je dis au Seigneur : « Mon refuge,
    mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »

    C'est lui qui te sauve des filets du chasseur
    et de la peste maléfique ;
    il te couvre et te protège.
    Tu trouves sous son aile un refuge :
    sa fidélité est une armure, un bouclier.

    Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,
    ni la flèche qui vole au grand jour,
    ni la peste qui rôde dans le noir,
    ni le fléau qui frappe à midi.

    Le malheur ne pourra te toucher,
    ni le danger, approcher de ta demeure :
    il donne mission à ses anges
    de te garder sur tous tes chemins.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.

    À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
    Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
    et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
    Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
    Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
    Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.



    Saint Charles de Foucauld (1858-1916)
    ermite et missionnaire au Sahara
    § 48, psaume 24 (Méditations sur les psaumes; éd. Nouvelle Cité, 2002; p.136-137; rev.)

    Soyez béni, ô ange gardien !

    C’est aujourd’hui votre fête, ô mon bon ange… De tout mon cœur je vous dis aux pieds de Jésus : bonne fête ! (…) Merci de tous vos bienfaits ! Pardon de toutes mes ingratitudes et de me tenir avec si peu de respect en votre présence, pardon de vous contrister si souvent ! Gardez-moi, secourez-moi de plus en plus ! (…) Je vous honore et vous aime, cela est ma volonté, autant que Dieu le permet et le veut…

    On demande aux saints des grâces pour leur fête au lieu de leur faire des offrandes, inspirez-moi ce qu’il vous fera le plus de plaisir que je vous demande, mon bon ange, et je vous le demanderai : « Un grand respect de ma présence et de la présence de Dieu… penser, parler, agir comme étant sans cesse sous les yeux de Jésus Notre Seigneur et sous les miens et respecter notre présence comme celle d’êtres très aimés et très vénérés. (…) Voilà ce que je te demande pour l’honneur de Jésus, le mien, et pour ton bien, mon enfant ». Mon bon ange, mon cher ange, il me semble que vous me répondez cela… Je vous le promets… Je vous demande cette grâce et je vous promets de m’efforcer d’y être fidèle (…).

    Si de moi-même, et j’espère que cela ne vient pas de moi mais de Jésus, j’osais vous offrir, par sa force, par son assistance et à l’aide de sa grâce, quelque chose pour votre fête, je vous offrirais le désir de vous aimer de plus en plus, de croître sans cesse en amour, confiance, dévotion pour vous et d’avoir de plus en plus présent à la pensée le sentiment de votre bénie présence. Soyez bénis, mon cher ange gardien, bonne fête ! Soyez bénis ô anges gardiens de tous les hommes.

    Méditation

    Frère Grégoire Laurent-Huyghues-Beaufond

    Frère Grégoire Laurent-Huyghues-Beaufond

    Couvent de la Tourette à Eveux

    Faiblesse et dépendance

    Écouter la méditation
    On a parfois une image un peu trop mièvre, un peu trop tendre de l’enfance : c’est la vie dans sa fraîcheur, c’est le symbole de l’innocence. Pourtant, on a vu il y a quelques jours la mort œuvrer dans un enfant, qui ne pouvait rien faire par lui-même : il a fallu le Christ pour le sauver. L’enfance, c’est une vie en dépendance. Et tous les parents le savent bien : un enfant, ça s’éduque, car il n’attend pas ses dix-huit ans pour être responsable moralement : un enfant, c’est une promesse, c’est aussi une grande faiblesse. En Jésus Christ, le grand se fait petit, et faible, et dépendant. Ce qu’Il a librement choisi d’être, à nous de reconnaître que nous le sommes : petit, et faible, et dépendant. L’invitation du Christ à accueillir l’enfant pourrait se comprendre ainsi : ne pas se cacher notre faiblesse, ne pas oublier que l’on dépend. Ne pas oublier, non plus, que l’on reste responsable moralement.

    Deux bons principes de discernement : quelle place donnons-nous à la faiblesse, la nôtre et celle des autres ? Question d’humble prudence. Deuxième principe : sachant la petitesse, comptons-nous sur nos seules forces vite épuisées ou faisons-nous appel à l’aide du Christ ? Question d’humble confiance. La foi sans doute déplace les montagnes, mais toutes les montagnes ne doivent pas être bougées. Ainsi, on peut dire oui, ou bien on peut renoncer. Et pour tenir la décision, qu’il s’agisse de s’engager, qu’il s’agisse de se retirer, un bon indicateur : la joie paisible d’un cœur d’enfant.

    Extrait de Matthieu Pas à Pas (2019)

     

     

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