• Soyez miséricordieux

    Septième dimanche du temps ordinaire

    Saint(s) du jour : Bse Ascensión du Cœur de Jésus, vierge († 1940)

    Première lecture : Premier livre de Samuel 26,2.7-9.12-13.22-23.

     

    Saül se mit en route, il descendit vers le désert de Zif avec trois mille hommes, l’élite d’Israël, pour y traquer David. 
    David et Abishaï arrivèrent de nuit, près de la troupe. Or, Saül était couché, endormi, au milieu du camp, sa lance plantée en terre près de sa tête ; Abner et ses hommes étaient couchés autour de lui. 
    Alors Abishaï dit à David : « Aujourd’hui Dieu a livré ton ennemi entre tes mains. Laisse-moi donc le clouer à terre avec sa propre lance, d’un seul coup, et je n’aurai pas à m’y reprendre à deux fois. » 
    Mais David dit à Abishaï : « Ne le tue pas ! Qui pourrait demeurer impuni après avoir porté la main sur celui qui a reçu l’onction du Seigneur ? » 
    David prit la lance et la gourde d’eau qui étaient près de la tête de Saül, et ils s’en allèrent. Personne ne vit rien, personne ne le sut, personne ne s’éveilla : ils dormaient tous, car le Seigneur avait fait tomber sur eux un sommeil mystérieux. 
    David passa sur l’autre versant de la montagne et s’arrêta sur le sommet, au loin, à bonne distance. 
    David répondit : « Voici la lance du roi. Qu’un jeune garçon traverse et vienne la prendre ! 
    Le Seigneur rendra à chacun selon sa justice et sa fidélité. Aujourd’hui, le Seigneur t’avait livré entre mes mains, mais je n’ai pas voulu porter la main sur le messie du Seigneur. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Psaume : Psaume 103(102),1-2.3-4.8.10.12-13.

     

    Bénis le Seigneur, ô mon âme, 
    bénis son nom très saint, tout mon être ! 
    Bénis le Seigneur, ô mon âme, 
    n'oublie aucun de ses bienfaits ! 

    Car il pardonne toutes tes offenses 
    et te guérit de toute maladie ; 
    il réclame ta vie à la tombe 
    et te couronne d'amour et de tendresse.

    Le Seigneur est tendresse et pitié, 
    lent à la colère et plein d'amour ; 
    il n'agit pas envers nous selon nos fautes, 
    ne nous rend pas selon nos offenses. 

    Aussi loin qu'est l'orient de l'occident, 
    il met loin de nous nos péchés.
    comme la tendresse du père pour ses fils, 
    la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! 



    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Deuxième lecture : Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,45-49.

     

    L’Écriture dit : ‘Le premier homme, Adam, devint un être vivant’ ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie. 
    Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel. 
    Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. 
    Comme Adam est fait d’argile, ainsi les hommes sont faits d’argile ; comme le Christ est du ciel, ainsi les hommes seront du ciel. 
    Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel. 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Evangile : Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,27-38.

     

    En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. 
    Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. 
    À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. 
    Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. 
    Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. 
    Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. 
    Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. 
    Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. 
    Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. 
    Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 
    Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
    Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Commentaire : « Soyez miséricordieux comme votre père est miséricordieux »

    Par : Dorothée de Gaza (v. 500-?), moine en Palestine
    Dans : Instructions, IV, 76 (trad. SC 92, p. 281)
    Si nous avions la charité accompagnée de compassion et de peine, nous ne prendrions pas garde aux défauts du prochain, selon cette parole : « La charité couvre une multitude de péchés » (1P 4,8) et encore : « La charité ne s'arrête pas au mal, elle excuse tout » (1Co 13,5.7). Si donc nous avions la charité, la charité elle-même couvrirait toute faute, et nous serions comme les saints quand ils voient les défauts des hommes. Les saints sont-ils donc aveugles pour qu'ils ne voient pas les péchés ? Mais qui déteste le péché autant que les saints ? Et pourtant, ils ne haïssent pas le pécheur, ils ne le jugent pas, ils ne le fuient pas. Au contraire, ils compatissent, l'exhortent, le consolent, le soignent comme un membre malade ; ils font tout pour le sauver... Lorsqu'une mère a un enfant handicapé, elle ne se détourne pas de lui avec horreur, elle prend plaisir à bien l'habiller et fait tout pour le rendre beau. C'est ainsi que les saints protègent toujours le pécheur et le prennent en charge pour le corriger au moment opportun, pour l'empêcher de nuire à un autre, et aussi pour progresser eux-mêmes davantage dans la charité du Christ... Acquérons donc, nous aussi, la charité ; acquérons la miséricorde à l'égard du prochain, pour nous garder de la terrible médisance, du jugement et du mépris. Portons-nous secours les uns aux autres, comme à nos propres membres... Car « nous sommes membres les uns des autres », dit l'apôtre Paul (Rm 12,5) ; « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1Co 12,27)... En un mot, ayez soin, chacun selon son pouvoir, d'être unis les uns aux autres. Car plus on est uni au prochain, plus on est uni à Dieu.

     

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