• Ta femme te donnera un fils...

    Férie de l'Avent : semaine avant Noël (23 déc.)
    Calendrier romain ordinaire

    St Jean de Kęty | Ste Marguerite-Marie d'Youville - fond. († 1771) | En savoir plus

    Vendredi 23 Décembre

    Livre de Malachie 3,1-4.23-24.

    Ainsi parle le Seigneur Dieu : voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, – dit le Seigneur de l’univers.
    Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs.
    Il s’installera pour fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice.
    Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois.
    Voici que je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que vienne le jour du Seigneur, jour grand et redoutable.
    Il ramènera le cœur des pères vers leurs fils, et le cœur des fils vers leurs pères, pour que je ne vienne pas frapper d’anathème le pays !

    Psaume 25(24),4-5ab.8-9.10.14.

    Seigneur, enseigne-moi tes voies,
    fais-moi connaître ta route.
    Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
    car tu es le Dieu qui me sauve.

    Il est droit, il est bon, le Seigneur,
    lui qui montre aux pécheurs le chemin.
    Sa justice dirige les humbles,
    il enseigne aux humbles son chemin.

    Les voies du Seigneur sont amour et vérité
    pour qui veille à son alliance et à ses lois.
    Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
    à ceux-là, il fait connaître son alliance.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,57-66.

    Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
    Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
    Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
    Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
    On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
    On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
    Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
    À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
    La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
    Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.


    Saint Maxime de Turin (?-v. 420)
    évêque
    Sermon 57, sur la naissance de Jean Baptiste, 1 ; PL 57, 647 (in Les Pères commentent l'Évangile; Collection liturgique Mysteria sous la direction de Henri Delhougne; trad. A.-M. Roguet; Éd. Brepols 1991, p. 488 rev.)

    « Ta femme te donnera un fils... Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance » (Lc 1,13-14)

    D'avance Dieu avait destiné Jean Baptiste à venir proclamer la joie des hommes et l'allégresse des cieux. De sa bouche, le monde a entendu tomber les paroles admirables qui annonçaient la présence de notre Rédempteur, l'Agneau de Dieu (Jn 1,29). Alors que ses parents avaient perdu tout espoir d'obtenir une descendance, l'ange, messager d'un si grand mystère, l'a envoyé pour servir de témoin au Seigneur avant même de naître (Lc 1,41). (...)

    Il a rempli d'une joie éternelle le sein de sa mère, quand elle le portait en elle. (...) En effet, dans l'Évangile, on lit ces paroles qu'Élisabeth dit à Marie : « Lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » (Lc 1,43-44) (...) Tandis que, dans sa vieillesse, elle s'affligeait de ne pas avoir donné d'enfant à son mari, soudain elle a mis au monde un fils qui était aussi le messager du salut éternel pour le monde entier. Et un messager tel que, dès avant sa naissance, il a exercé le privilège de son ministère futur quand il a répandu son esprit prophétique par les paroles de sa mère.

    Puis, par la puissance du nom que l'ange lui avait donné d'avance, il a ouvert la bouche de son père fermée par l'incrédulité (Lc 1,13.20). Lorsqu'en effet Zacharie était devenu muet, ce n'était pas pour le rester mais pour recouvrer divinement l'usage de la parole et confirmer par un signe venu du ciel que son fils était un prophète. Or, l'Évangile dit de Jean : « Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage pour que tous croient par lui » (Jn 1,7-8). Il n'était certes pas la Lumière, mais il était tout entier dans la lumière, celui qui a mérité de rendre témoignage à la Lumière véritable.

     

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