• Tenez-vous prêts

    Le mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire 
    Ste Laura Montoya Upegui - Ste Laura Montoya Upegui | Bx Pino Puglisi - prêtre à Palerme et martyr († 1993) | En savoir plus

    Mercredi 21 Octobre 
    Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,2-12.

    Frères, vous avez appris, je pense, en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous : 
    par révélation, il m’a fait connaître le mystère, comme je vous l’ai déjà écrit brièvement. 
    En me lisant, vous pouvez vous rendre compte de l’intelligence que j’ai du mystère du Christ. 
    Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance des hommes des générations passées, comme il a été révélé maintenant à ses saints Apôtres et aux prophètes, dans l’Esprit. 
    Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. 
    De cet Évangile je suis devenu ministre par le don de la grâce que Dieu m’a accordée par l’énergie de sa puissance. 
    À moi qui suis vraiment le plus petit de tous les fidèles, la grâce a été donnée d’annoncer aux nations l’insondable richesse du Christ, 
    et de mettre en lumière pour tous le contenu du mystère qui était caché depuis toujours en Dieu, le créateur de toutes choses ; 
    ainsi, désormais, les Puissances célestes elles-mêmes connaissent, grâce à l’Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu. 
    C’est le projet éternel que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur. 
    Et notre foi au Christ nous donne l’assurance nécessaire pour accéder auprès de Dieu en toute confiance. 

    Livre d'Isaïe 12,2.4bcd-5a.5bc-6.

    Voici le Dieu qui me sauve : 
    j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. 
    Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; 
    il est pour moi le salut. 

    « Rendez grâce au Seigneur, 
    proclamez son nom, 
    annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! » 
    Jouez pour le Seigneur ! 

    Il montre sa magnificence, 
    et toute la terre le sait. 
    Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, 
    car il est grand au milieu de toi, 
    le Saint d’Israël ! 

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,39-48.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 
    Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » 
    Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » 
    Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? 
    Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! 
    Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. 
    Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, 
    alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. 
    Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. 
    Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » 

    Saint John Henry Newman (1801-1890) 

    cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre 
    Sermon « Watching » ; PPS, t. 4, n° 22 (trad. Evangelizo.org)

    « Tenez-vous prêts »

    Notre Sauveur a donné cet avertissement lorsqu'il était sur le point de quitter ce monde, du moins de le quitter visiblement. Il prévoyait les centaines d'années qui pourraient s'écouler avant son retour. Il connaissait son propre dessein, celui de son Père : laisser graduellement le monde à lui-même, en retirer graduellement les gages de sa présence miséricordieuse. Il prévoyait l'oubli où il tomberait parmi ses disciples eux-mêmes (...), l'état du monde et de l'Église tel que nous le voyons aujourd'hui, où son absence prolongée a fait croire qu'il ne reviendra jamais.

    Aujourd'hui, il murmure miséricordieusement à nos oreilles de ne pas nous fier à ce que nous voyons, de ne pas partager l'incrédulité générale, de ne pas nous laisser entraîner par le monde, « mais de prendre garde, de veiller et de prier » (Lc 21,34.36), et d'attendre sa venue. Cet avertissement miséricordieux devrait nous être toujours présent à l'esprit, tant il est précis, solennel et pressant.

    Notre Seigneur avait prédit sa première venue ; et pourtant, il a surpris lorsqu'il est venu. Il viendra de façon bien plus soudaine encore la seconde fois, et il surprendra les hommes, maintenant que, sans dire combien de temps s'écoulera avant son retour, il a laissé notre vigilance à la garde de la foi et de l'amour. (...) Nous devons en effet non seulement croire, mais veiller; non seulement aimer, mais veiller, non seulement obéir, mais veiller. Veiller pour quoi ? Pour ce grand événement qu'est la venue du Christ. (...) Un devoir particulier semble nous être donné (...) : la plupart d'entre nous ont une idée générale de ce que veut dire croire, craindre, aimer et obéir, mais peut-être que nous comprenons moins bien ce que veut dire « veiller ».

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :