• Tu es venu nous sauver, nous qui étions perdus

    Le samedi de la 2e semaine de Carême
    Calendrier romain ordinaire

    Ste Agnès de Bohème | Ste Angèle de la Croix - religieuse († 1932) | En savoir plus

    Samedi 2 Mars

    Livre de Michée 7,14-15.18-20.

    Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t’appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers. Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d’autrefois !
    Comme aux jours où tu sortis d’Égypte, tu lui feras voir des merveilles !
    Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la révolte comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage : un Dieu qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère mais se plaît à manifester sa faveur ?
    De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés !
    Ainsi tu accordes à Jacob ta fidélité, à Abraham ta faveur, comme tu l’as juré à nos pères depuis les jours d’autrefois.

    Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.

    Bénis le Seigneur, ô mon âme,
    bénis son nom très saint, tout mon être !
    Bénis le Seigneur, ô mon âme,
    n'oublie aucun de ses bienfaits !

    Car il pardonne toutes tes offenses
    et te guérit de toute maladie ;
    il réclame ta vie à la tombe
    et te couronne d'amour et de tendresse.

    Il n'est pas pour toujours en procès,
    ne maintient pas sans fin ses reproches ;
    il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
    ne nous rend pas selon nos offenses.

    Comme le ciel domine la terre,
    fort est son amour pour qui le craint ;
    Aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
    il met loin de nous nos péchés.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.

    En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
    Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
    Alors Jésus leur dit cette parabole :
    « Un homme avait deux fils.
    Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
    Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
    Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
    Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
    Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
    Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
    Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
    Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
    Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
    Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
    Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
    allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
    car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
    Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
    Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
    Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
    Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
    Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
    Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
    Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
    Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »


    Thalassius l’Africain
    higoumène en Lybie
    Centurie III, 100 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès)

    Tu es venu nous sauver, nous qui étions perdus

    Maître de tout, Christ, de tous ces maux délivre-nous,

    des passions qui nous détruisent

    et des pensées nées des passions.

    À cause de toi nous fûmes créés,

    afin de jouir des délices où tu nous mis dans le jardin du Paradis

    planté par toi.

    Nous avons fait venir sur nous le déshonneur présent

    pour avoir préféré aux délices bienheureuses la ruine

    dont nous avons reçu la rétribution en nous

    qui avons échangé pour la mort la vie éternelle.

    Maintenant donc, ô Maître, comme tu nous a regardés

    à la fin regarde-nous.

    Comme tu t’es fait homme, sauve-nous tous.

    Car tu es venu nous sauver, nous qui étions perdus.

    Ne nous détache pas de la part des sauvés.

    Ressuscite les âmes et sauve les corps,

    purifie-nous de toute souillure.

    Brise les liens des passions qui nous tiennent,

    toi qui as brisé les phalanges des démons impurs.

    Et délivre-nous de leur tyrannie,

    afin que nous puissions te servir toi seul, Lumière éternelle,

    ressuscités des morts et avec les anges,

    dansant la ronde bienheureuse,

    éternelle indissoluble. Amen

    Pour cette troisième vidéo, « La joie, fruit de la foi », le frère Jean Pierre Brice Olivier, op, nous donne rendez-vous dans un lieu insolite. Il nous invite à le rejoindre dans une cuisine. Quoi de plus banal ! 

    Notre prédicateur poursuit ses méditations en nous dévoilant une nouvelle facette de la joie : elle est fruit de la foi. Dieu est plus proche, partout et plus souvent que nous ne le pensons. Dans l’Évangile, Jésus se fait proche des plus petits, des paralytiques, des aveugles, des lépreux… Il va même jusqu’à s’inviter à manger chez un publicain !

    Le frère Jean Pierre Brice Olivier, op, nous donne aussi quelques pistes à méditer : la joie est donnée à ceux qui se sentent insuffisants ou regardés comme tels ; la joie vient par une réhabilitation de notre être et de notre dignité ; la joie, c’est quand Dieu se penche sur nous. 

    « J’avais dit : les ténèbres m’écrasent ! Mais la nuit devient lumière autour de moi. » (Psaume 138) Ainsi, je peux croire en moi parce que Dieu croit en moi comme en chaque personne.

    voir la vidéo

    Visionnez, méditez et diffusez largement autour de vous ce nouvel épisode de la série de carême : "Appelés à demeurer dans la joie", avec le frère Jean Pierre Brice Olivier, op.

    Bien fraternellement,

    Soeur Anne-Claire Dangeard, op

    Carême dans la ville
    La joie, fruit de la foi

    Appelés à demeurer dans la joie - 3/7

     

     

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