• Une Mère au cœur tendre

    Cœur Immaculée de Marie
    Calendrier romain ordinaire

      Bx Marie-Joseph Cassant | St Avit - abbé († v. 530) | En savoir plus

    Samedi 17 Juin

    Livre d'Isaïe 61,9-11.

    Leurs descendants seront connus parmi les nations, et leur postérité, au milieu des peuples. Qui les verra pourra reconnaître la descendance bénie du Seigneur.
    Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. Car il m’a vêtue des vêtements du salut, il m’a couverte du manteau de la justice, comme le jeune marié orné du diadème, la jeune mariée que parent ses joyaux.
    Comme la terre fait éclore son germe,
    et le jardin, germer ses semences,
    le Seigneur Dieu fera germer la justice
    et la louange devant toutes les nations.

    Premier livre de Samuel 2,1.4-5.6-7.8abcd.

    Mon cœur exulte à cause du Seigneur ;
    mon front s’est relevé grâce à mon Dieu !
    Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche :
    oui, je me réjouis de ton salut !

    L’arc des forts est brisé,
    mais le faible se revêt de vigueur.
    Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
    et les affamés se reposent.
    Quand la stérile enfante sept fois,
    la femme aux fils nombreux dépérit.

    Le Seigneur fait mourir et vivre ;
    il fait descendre à l’abîme et en ramène.
    Le Seigneur rend pauvre et riche ;
    il abaisse et il élève.

    De la poussière, il relève le faible,
    il retire le malheureux de la cendre
    pour qu’il siège parmi les princes,
    et reçoive un trône de gloire.

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,41-51.

    Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
    Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
    À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
    Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
    Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
    C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
    et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
    En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
    Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
    Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
    Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.

    Saint Maximilien Kolbe (1894-1941)
    franciscain, martyr
    Entretiens de 6/1925, du 13/4/1933 et 11/10/1937 (Entretiens spirituels inédits, trad. J-F Villepelée, éd. Lethielleux, 1974, p. 91-94 ; rev.)

    Une Mère au cœur tendre

    Le cœur divin de Jésus brûlant d’amour pour nous, qui sommes pécheurs (…) nous donne comme Mère et protectrice sa propre Mère, la plus gracieuse, la plus aimante, l’être saint au-dessus des saints et des anges, celle à qui il ne sait rien refuser puisqu’elle est sa Mère incomparablement digne et chère. Il lui a donné un cœur tel qu’il lui est impossible de ne pas voir la moindre larme sur la terre, de ne pas se soucier du salut et de la sanctification de chaque être humain.

    Et voici le pont tout prêt vers le cœur très sacré de Jésus. Si quelqu’un est tombé dans le péché, s’est enlisé profondément dans le vice, a méprisé les grâces de Dieu, ne suit plus les bons exemples des autres, ne fait plus attention aux inspirations salutaires et devient ainsi digne de grâces nouvelles, doit-il désespérer ? Non, jamais ! Car une Mère lui a été donnée par Dieu, Mère qui, avec un cœur tendre, veille sur chacun de ses actes, sur chacune de ses paroles, sur chacune de ses pensées. Elle ne regarde pas s’il est digne de la grâce de la pitié. Comme elle est essentiellement Mère de Miséricorde, même si on ne l’appelle pas, elle se hâte d’aller là où il y a davantage de misère dans les âmes.

    Dans les difficultés, dans les ténèbres, dans les infirmités, dans les découragements, souvenons-nous que le Ciel s’approche, de jour en jour plus proche. Alors, courage ! Elle nous attend là-bas pour nous serrer sur son cœur. Elle est notre Mère la plus tendre, maintenant et toujours : dans la vie, dans la mort et dans l’Éternité. Cette vérité, rappelons-nous la !

    Méditation

    Frère Olivier Catel

    Frère Olivier Catel

    Couvent de Jérusalem (Israël)

    La maison de mon Père

    Écouter la méditation
    Jésus a-t-il fugué ? C’est une question que je me suis souvent posée. En fait, c’est le contraire : il est resté dans la maison de son père, ne s’est pas échappé. Si Joseph et Marie sont étonnés, inquiets, c’est évident, pour Jésus, que le Temple est le lieu où il doit être, le lieu naturel de communion avec son Père.

    Pourquoi aller à l’église ? Qu’est-ce que je viens y chercher ? L’église, pour beaucoup de chrétiens, est trop souvent impersonnelle, lointaine, un lieu sans intimité sans réelle communauté et fraternité, un lieu froid. Il m’appartient donc de redécouvrir ce sentiment de paix familiale, de proximité avec le Père et mes frères. Et si j’essayais de retourner à l’église comme je retourne dans une maison d’enfance pleine de souvenirs où je retrouve en profondeur qui je suis, où je retrouve ma famille ? Dans cette maison, je peux écouter la Parole de Dieu, poser des questions, me nourrir du Corps du Christ, tenter de rencontrer d’autres chrétiens pour ensuite grandir en sagesse et en grâce là où je vis, dans ma famille, dans mon milieu de travail. L’église peut être ce lieu source, ce lieu où je rencontre Dieu, mes frères, et pas simplement une obligation cultuelle. En ce lieu, je peux devenir fils.

    Peut-être que mes proches, mes amis, ont du mal à comprendre, mais je dois leur expliquer que c’est un lieu naturel pour moi, un lieu essentiel. Je peux prier pour qu’un jour ils comprennent qu’en ce lieu je suis pleinement moi-même, je peux prier pour qu’ils soient « frappés d’étonnement » et que mon témoignage de joie simple les pousse à entrer, à leur tour, dans la maison du Père. 

    Extrait de Marche dans la Bible (2018)

     

     

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