• Chaire de St Pierre, Apôtre 22/2/13

    Acclamation : Alléluia. Alléluia. Sur la foi de Pierre, le Seigneur a bâti son Église, et les puissances du mal n'auront sur elle aucun pouvoir. Alléluia. (cf. Mt 16, 18)
    Acclamation : Alléluia. Alléluia. Sur la foi de Pierre, le Seigneur a bâti son Église, et les puissances du mal n'auront sur elle aucun pouvoir. Alléluia. (cf. Mt 16, 18)

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ? »
    Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes. »
    Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
    Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
    Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
    Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle.
    Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    francette47 Profil de francette47
    Samedi 23 Février 2013 à 01:22

    Chaire de St Pierre, Apôtre


    Il convient ici de rappeler que la chaire est le siège éminent réservé à l’évêque lorsqu’il préside une assemblée. Il importe peu de savoir s’il y eut jamais, à Rome, une chaire regardée comme la vraie chaire de saint Pierre, mais il faut souligner que l’on y fit grand cas de chaires qui rappelaient le magistère suprême de Pierre que, dès le IV° siècle on célébrait par une fête particulière, Natale Petri de Cathedra, fixée au 22 février.


    On se souvient que les anciens Romains, comme en témoignent les vestiges du Cœmeterium Maius, creusaient dans le tuf des sièges qui, aux banquets funéraires (refrigeria), symbolisaient la présence du défunt et sur lesquels ils déposaient de la nourriture. Jusqu’au V° siècle, les chrétiens, dans un tout autre esprit, poursuivirent ces usages et attribuèrent la nourriture déposée aux pauvres. Cette célébration pour les défunts se déroulait au 22 février ; les anciens gallicans qui refusaient toute festivité pendant le Carême qui, parfois, était déjà commencé le 22 février, la reportèrent au 18 janvier, ce qui explique les deux fêtes de la Chaire de saint Pierre dont un scribe besogneux du diocèse d’Auxerre fit maladroitement de la deuxième une fête de la Chaire de saint Pierre à Antioche. Ces antiques fêtes de la Chaire de saint Pierre furent remises à l’honneur par Paul IV, en 1547, qui, par la bulle Ineffabilis, décréta que l’on célébrerait désormais la chaire de saint Pierre à Rome le 18 février et celle d’Antioche le 22 février. La réforme du calendrier par Paul VI n’a laissé qu’une seule de ces fêtes, le 22 février, qui les conjugue toutes les deux.


    Le meuble de bois et d’ivoire que renferme la Gloire du Bernin, loin de pouvoir être réputé la vraie chaire de saint Pierre, fut offert au pape Jean VIII par Charles le Chauve, sans doute pour son couronnement impérial, à la Noël 875 : comme on peut le voir sur la reproduction qui se trouve dans le musée historique de la sacristie, le buste de l’Empereur est représenté au centre de la partie transversale horizontale du tympan ; les plaques d’ivoire qui datent du troisième ou du quatrième siècle, grossièrement assemblées, montrent les douze travaux d’Hercule et des animaux fantastiques.


    Alexandre VII Chigi ordonna que l’on mît la prétendue chaire de saint Pierre dans l’abside de la basilique (3 mars 1656) pour que les fidèles pussent la vénérer. Depuis 1667, la chaire de saint Pierre ne fut exposée qu’une seule fois, en 1867, pour le dix-huitième centenaire du martyre des saints apôtres Pierre et Paul.


    Gloire du Bernin, faite de marbres colorés, de bronze et de stuc dorés, montre le trône pontifical qui, porté par les nuées, descend du ciel comme la nouvelle Jérusalem, au grand émerveillement des docteurs dont il est bon de souligner qu’ils ne la soutiennent pas mais en reçoivent les splendeurs. Portant le regard de haut en bas, le spectateur est progressivement emporté de la terre vers la lumière céleste ; les marbres sont la terre, où le regard est limité par les deux colonnes de marbre précieux, tandis que le ciel ne connaît aucune limite. Le lien entre la terre et le ciel se fait par les quatre docteurs émerveillés par la vérité que le Seigneur a révélée et qu’enseigne l’Eglise par le magistère de Pierre (saint Augustin, mitré, et saint Jean Chrysostome, tête nue, d’une part et, d'autre part, saint Ambroise, mitré, et saint Athanase, tête nue). La mître de saint Ambroise, comme celle de saint Augustin, mesure 1,80 mètre de haut. Sur le dossier de la chaire, le Seigneur communique à saint Pierre le pouvoir de paître ses ouailles. Au sommet de la chaire deux anges présentent la tiare et les clefs. Le Saint-Esprit, figuré sous la forme de la colombe, irradie le trône du pontife romain de lumière divine. La colombe est haute de 95 centimètres et ses ailes ont 1,75 mètre d'envergure.


     

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :